Avec Sébastien Delogu, député LFI des Bouches-du-Rhône

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Sud Radio, l'invité politique, Jean-Jacques Bourdin. Il est 8h37. Merci d'être avec nous le matin sur l'antenne de Sud Radio.
- Notre invité politique ce matin, Sébastien Delogu, qui est député LFI des Bouches-du-Rhône. Sébastien Delogu, bonjour.
- Bonjour. Merci d'être avec nous. Lundi, vous prenez la parole en commission des finances à l'Assemblée nationale.
- « Vous lisez difficilement. La vidéo fait le tour des réseaux sociaux. La droite, l'extrême droite, se moque de vous en mode racaille.
- C'est plus fluide », écrit le député RN Julien Audoul. « L'école de la seconde chance ouvre une antenne à l'Assemblée nationale », écrit le conseiller de Paris LR Aurélien Véran. Mais que s'est-il passé lundi ? Non mais moi, j'étais juste un peu fatigué. Et puis voilà, j'ai écorché juste un mot qui m'a...
- Après, j'ai sauté une phrase. Et puis d'un coup, je me suis retrouvé à bafouiller.
- Mais vous avez bien vu quand même qu'ils ont ralenti la vidéo pour... Oui, ça, j'ai vu, oui.
- Ça a été propagé un peu par la droite et l'extrême droite. Mais je vais vous demander une chose, M. Ruffin.
- Oui. Soit disant que je suis un député racaille. Est-ce que M. Soti, c'est une racaille pour vous ? Ah non, moi, je... D'abord, Sébastien... Non mais franchement, honnêtement...
- Sébastien, je vais vous dire une chose. Moi, je ne réponds jamais aux questions qu'on me pose parce que c'est pas mon rôle.
- Très bien.
- Tout à fait. Bon, alors je prends pas... Votre rôle, c'est de répondre à mes questions.
- Je prends pas votre réponse, mais je vais vous dire une chose. Pourquoi c'est une racaille, Eric Soti ? Ce monsieur a sa femme qui a eu un emploi fictif. Ensuite, sa mère qui a bénéficié d'une place gratuite à l'EHPAD, qui ne devait pas être gratuite à ce moment-là, et a eu comme... On va dire... Il a réussi à faire 500 000 € d'économie sur le dos des Françaises et des Français. Est-ce qu'un homme comme moi, qui ne baisse pas la tête devant le Rassemblement national, est une racaille ? Ou est-ce que ce monsieur Soti, qui vole l'argent public, est une racaille, à votre avis ? Pour vous, vous préférez quoi ? Quelqu'un qui vole l'argent public ou pas ? Bon, bref. Moi, je me fais mes réponses à moi tout seul.
- Tout ce que j'ai à vous dire, monsieur, c'est qu'aujourd'hui, peu importe la manière dont je parle, peu importe la manière dont je vais me comporter, je suis détesté par la droite et l'extrême-droite dans ce pays.
- Pourquoi ? Pour la simple et bonne raison.
- Pourquoi ? Parce que... Pour ce que je représente.
- Pour ce que je dis, comment je le dis, et pour ce que je suis.
- Parce que je suis un Marseillais, un enfant des quartiers populaires, devenu de rien, comme d'un mec d'en bas, comme le dit le Premier ministre à l'heure actuelle, à député de la Nation française, pour ce que je représente, parce que j'ai soulevé le drapeau palestinien à l'Assemblée nationale.
- Que je vais y revenir, avec.
- Et donc du coup, je ne peux ni être acheté, ni être corrompu, ni aller devoir baisser la tête face au Front national.
- Et donc du coup, il se mobilise.
- Il se mobilise en ce moment de partout, sur les réseaux, contre moi, pour essayer de me discrédiliser.
- Bon. On ne va pas, Sébastien Delogu, passer toute l'interview sur cet événement, qui n'est même pas un événement, je dirais, cette anecdote de la victoire.
- Non mais toutes les ordures, comme Balkany, Odoul, Hanouna, Jean Messia, ou ces pourritures-là, ces pourritures des représentants du syndicat de police Alliance, moi, ces gens-là, je n'ai pas le temps pour eux.
- Oui.
- C'est vraiment pour les gens qui ont envie de travailler et qui ont envie de faire avancer la République.
- Je comprends. Je comprends. Je comprends.
- Vous avez... Je comprends. Vous êtes venus comme moi, d'ailleurs.
- Moi, je n'ai pas fait d'études. Je suis comme vous, Sébastien Delogu.
- Je me sens bien avec vous.
- J'ai été représentant de commerce. J'ai été... Oui, je suis comme vous.
- Mais moi, ce que je n'aime pas non plus... Pardon,...

Transcription générée par IA