Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, l'invité politique, Jean-Jacques Bourdin.
- Louis Alliot est notre invité ce matin, vice-président du Rassemblement national. Louis Alliot, bonjour.
- Bonjour. Merci d'être avec nous, maire de Perpignan. Cet incendie à une trentaine de kilomètres de Perpignan, il n'y a pas eu de gros incendies cet été. C'est le premier gros incendie. Il ne progresse plus, je crois. Il est fixé.
- Il est fixé depuis ce matin. Mais c'est quand même deux villages qui ont été évacués. Je sais pas combien de centaines d'hectares brûlés.
- 450 hectares. Ce matin, c'était ça. Et c'est un peu le drame de nos régions. Maintenant, c'est tout au pareil.
- Il y a des gens qui mettent le feu. Oui. Là, apparemment, ce seraient des câbles électriques qui auraient mis le feu.
- Et c'est la sécheresse. Le feu prend parce que... Enfin... Oui. Et puis c'est l'entretien du terrain aussi, vous savez.
- Oui.
- Quand il n'y a plus de gens qui entretiennent les sentiers de montagne, un certain nombre de friches, etc.
- Et c'est là que les chasseurs, justement, sont souvent... Nécessaires.
- Nécessaires parce qu'ils sont dans l'observation de la nature dans les endroits aussi les plus isolés.
- Et ils sont à même de décrire un certain nombre de situations où le feu peut être et peut venir et peut se propager. Voilà.
- Louis Alliot, Michel Barnier, Premier ministre, nous a dit hier...
- Vous devez composer mon gouvernement. Ce sera un exécutif équilibré, représentatif et pluriel. Ça veut dire quoi, vous ? Je pense que ça veut dire que ça va aller du DLR à la gauche de la Macronie. Mais pas au RN.
- Je crois pas, non. Non, mais il n'y aura pas de ministre RN.
- Il n'y aura pas de ministre RN. Si vous le proposez, vous feriez quoi ? On l'a dit. On partit. Il ne fera pas un gouvernement de...
- Mais si vous proposez d'être ministre, vous, Louis Alliot...
- Je lui dirai non.
- D'abord, il n'y a pas de feuille de route. On ne sait pas où il veut aller. Il ne peut pas accepter comme ça d'être ministre pour être ministre.
- Je vois qu'il y a un bal assez nourri d'un certain nombre de personnalités qui veulent être ministre.
- Mais ministre pour rien faire, si vous voulez, c'est... Voilà. C'est bien pour sa gloire personnelle, peut-être. Et encore, maintenant.
- Mais c'est pas terrible pour le pays. Voilà.
- Vous allez le mettre sous surveillance. C'est ce que j'ai entendu dans la bouche de Sébastien Chenu.
- Ça veut dire quoi, le mettre sous surveillance ? C'est un peu méprisant, ça. Non, on va le mettre sous surveillance.
- Les députés... Oui.
- Le travail d'un député d'opposition, c'est de contrôler l'action du gouvernement. Et contrôler l'action du gouvernement, c'est surveiller ce qu'il fait, mais aussi proposer un certain nombre de réformes. Et peut-il se passer des 143 députés de Marine et des députés de M. Ciotti ? C'est la seule question. Va-t-il gouverner plutôt dans le sens de remettre un peu d'ordre...
Transcription générée par IA