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Par avec Sandrine Rousseau

Avec Sandrine Rousseau, députée écologiste de Paris et auteure de "Ce qui nous porte" (Seuil)


Sandrine Rousseau, députée écologiste de Paris et auteure de "Ce qui nous porte" (Seuil), est l'invitée politique de Jean-Jacques Bourdin
Les invités

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Sud Radio, l'invité politique, Jean-Jacques Bourdin.
- Il est 8h35. Vous êtes sur Sud Radio. Notre invité ce matin, Sandrine Rousseau, qui est députée écologiste du 13e arrondissement de Paris. Bonjour.
- Bonjour. Merci d'être avec nous, Sandrine Rousseau. La destitution d'Emmanuel Macron. Alors tout à l'heure, bureau de l'Assemblée nationale.
- Ça devrait être acté, si j'ai bien compris. Ensuite, commission des lois. Et là, les socialistes ont dit « Nous ne voterons pas la destitution d'Emmanuel Macron ». Vous le regrettez ? Oui, je le regrette. Mais de toute façon, cette destitution, on le sait, n'a pas énormément de chances de passer aujourd'hui. Aujourd'hui.
- Oui. Parce que je pense que cette arme de la destitution reviendra dans le débat, compte tenu de la difficulté politique dans laquelle nous sommes et dans laquelle Emmanuel Macron nous a mis. Parce qu'en fait, c'est lui qui est le responsable de cette situation. Et donc à un moment donné, en politique, les choses se retournent contre les auteurs. Et donc je suis absolument certaine qu'on reviendra sur la destitution. Et pour moi, c'est une manière de le dire.
- Moi, je la voterai. Moi, je la voterai. Vous la voterez, cette destitution, Sandrine Rousseau. Les socialistes disent que c'est une manière, c'est une erreur, parce que ça relégitime Emmanuel Macron. C'est ce que dit Olivier Faure.
- Non. Moi, je pense que c'est une manière de poser un rapport de force et de dire que nous sommes prêts à aller jusque-là. Et je pense qu'il faut qu'ils l'entendent.
- Nous sommes prêts à aller jusque-là. Alors vous êtes prêts à aller jusqu'au bout. Le 21 septembre, il y aura une nouvelle manifestation.
- Oui. Bien. Ça veut dire aller jusqu'au bout. Ça veut dire que si la destitution n'est pas possible à travers les assemblées, le Parlement, est-ce que la rue devrait obtenir cette destitution ? Non, mais dans la Constitution, il n'y a que par le Parlement que ça peut passer. Mais il faut que... Oui. Donc pas de marche sur l'Élysée, pas de...
- Non, non, non, non, non, non, non. On va pas faire... ...de révolte populaire. Je parle même pas de révolution. Je parle...
- En tout cas, moi, j'appellerai pas à ce qui s'est passé aux États-Unis en aucune manière. Mais par contre...
- Vous n'appellerez pas à ça ? Non, non, d'aucune manière. Par contre, il faut qu'il y ait énormément de monde qui vienne le 21 septembre, parce que ça permettra de montrer Oui. à quel point...
- ...la mobilisation ne descend pas. Et c'est ce que j'observe vraiment depuis la dissolution. C'est que la mobilisation, la colère, l'envie vraiment de changer de politique est non seulement très présente, mais je pense qu'elle grandit dans le pays. Bien. Changer de politique, cette envie de changer de politique. En attendant, il n'y a pas de gouvernement.
- Non. Toujours pas de gouvernement. Probablement pas avant dimanche. C'est ce que nous disait hier le porte-parole du groupe LR à l'Assemblée nationale.
- Donc pas de gouvernement avant dimanche....

Transcription générée par IA

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