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Par avec Jérôme Guedj

Avec Jérôme Guedj, député PS de l'Essonne


Jérôme Guedj, député PS de l'Essonne, est l'invité politique de Jean-Jacques Bourdin
Les invités

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Sud Radio, l'invité politique, Jean-Jacques Bourdin. Avec nous, Jérôme Guedj, député socialiste de l'Essonne. Bonjour.
- Bonjour, Jean-Jacques Bourdin. Merci d'être avec nous. Nous connaîtrons le nouveau gouvernement avant dimanche, probablement.
- Dimanche, nous avons déjà des informations. 38 membres, ça, c'est certain, dont 16 ministres de plein exercice. Le Premier ministre l'a annoncé.
- Alors je ne vais pas entrer dans tout le détail de tous les noms qui sont avancés ici ou là. 7 macronistes, 3 LR, 2 Modem, 1 Horizon, 1 UDI, un centre-droite, un centre-gauche. Bien, nous verrons. Mais arrêtons-nous d'abord sur ce nouveau gouvernement. Est-ce que pour vous, c'est carrément un gouvernement de droite ? Je crois que ça saute aux yeux. Tout ça pour ça. Il y a eu des élections le 7 juillet dernier. Et on se retrouve déjà avec la nomination de Michel Barnier au terme d'un feuilleton, d'un mauvais feuilleton, c'est-à-dire quelqu'un issu de la formation politique. Tout le monde le sait maintenant qu'il est arrivé 4e ou 5e.
- Il y a 47 députés à l'Assemblée nationale. Donc avec une sorte d'inversion du message démocratique. Moi, j'entendais Monique, je crois, tout à l'heure, à votre antenne.
- Et moi, c'est ce que j'entends toute la journée en circonscription avec les habitants de Massy ou de Chili-Mazarin. C'est « Mais à quoi ça sert de voter ? ».
- On nous dit qu'il faut aller voter. Les gens vont voter. Et il se passe...
- C'est quelque chose dont les gens comprennent bien, parce qu'ils ont cette intelligence collective qui ne correspond pas au sens du vote. Et pour moi, c'est le plus grave.
- Mais il y a des responsables. Il y a des responsables. Oui. Le président de la République est le premier responsable.
- Premier responsable, le président de la République. Et les partis politiques.
- Et les partis politiques. Je vais pas éluder la question. L'ensemble des partis politiques est responsable. Mais quand on a un président qui décide une dissolution en disant « J'ai besoin d'une clarification », c'était déjà un petit peu farfelu au soir d'une élection européenne qui avait donné des indications assez claires.
- Il dissout, sous-entendu, en demandant aux Français « J'ai pas aimé votre vote, et donc il faut que vous recommenciez ».
- Les Français, ils ont recommencé dès le premier tour des élections législatives. Il se passe deux événements, le 30 juin et le 7 juillet.
- Et ça, il faut jamais oublier. C'est sacré, le sens du vote. Il y a deux choses. On aime ou on n'aime pas, mais c'est une vérité.
- La première chose et Monique le rappelait tout à l'heure il y a une préférence qui est donnée à la gauche. J'ai bien dit une préférence.
- Moi, je suis pas de ceux qui...
- La gauche n'est pas majoritaire.
- La gauche a gagné. Si la gauche avait 290 députés, le fait majoritaire s'applique et son programme est mis en œuvre.
- Ce n'est pas le cas. Mais il y a une préférence qui est...

Transcription générée par IA

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