Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, l'invité politique, Jean-Jacques Bourdin.
- Il est 8h35. Notre invité, David Lissnard, maire de Cannes, président de l'Association des maires de France.
- Bonjour, David Lissnard. Bonjour.
- Merci d'être avec nous. Nous allons parler évidemment de ce qui se passe à Échirol avec la maire d'Échirol qui est obligée d'évacuer un immeuble parce que les habitants sont en danger à cause du trafic de stupéfiants et puis du trafic de drogue, des trafiquants. Évidemment, c'est pas le trafic. Ce sont les trafiquants qui mettent les habitants en danger.
- Nous allons revenir sur les OQTF à travers le meurtre de Philippines.
- Mais David Lissnard, je voudrais que nous commencions avec la politique. Est-ce qu'on vous a proposé d'entrer au gouvernement ? J'ai discuté avec Michel Barnier d'une possibilité d'entrer dans le gouvernement.
- Il vous a proposé un poste ou pas ? Ça se passe pas comme ça. C'est pas du tout la langue de bois.
- Soyons directs et soyons francs.
- On s'est vus au téléphone. On s'est vus à Matignon. On a évoqué les politiques publiques, le contenu à chaque fois.
- On a évoqué le périmètre de ce que pourraient être des ministères. Moi, j'ai dit voilà, il faut être utile dans la vie.
- Il faut se sentir à sa place. C'est même la base de la sagesse. Donc moi, j'étais prêt à bosser.
- Enfin, je pense qu'il faut savoir s'engager dans cette situation de crise. Mais je cherche pas un poste. Donc on en a parlé très calmement.
- Est-ce qu'il est prêt à devenir ministre de l'Économie, par exemple ? On a évoqué... Je veux pas trahir tout ce qu'on s'est dit parce que c'est à lui de le dire.
- Mais non, non, mais on a évoqué le régalien et l'économique, qui sont deux domaines évidemment qui me passionnent.
- Et il me semble que l'essentiel dans la vie, c'est d'être utile et que pour être utile, il faut pouvoir prendre des décisions et qu'il faut qu'il y ait une cohérence de pôles aussi bien économiques que régaliens.
- Et puis voilà, les conditions étaient parues d'un côté ou de l'autre.
- Vous avez été déçu de ne pas être nommé ? Non, non, parce que...
- Parce que non, c'est pas une déception. D'abord, je ressens pas ce genre de sentiment, voilà.
- Ensuite, non, parce que Michel Barnier a pris d'autres personnes, des gens de très grande qualité, en tout cas pour ceux que je connais. Je suis beaucoup moins convaincu de ce qui se passe à Bercy, où on nous dit il y a deux semaines qu'il faut une rupture, ce que je crois.
- On nous dit que nous sommes dans une situation catastrophique sur le plan financier, mais aussi budgétaire, mais aussi en termes de commerce extérieur, ce qui est une réalité.
- Et le ministre qui dit j'hérite du meilleur des bilans possibles, ou quasiment ça.
- Donc...
- Ça, il y a un gros problème. Et puis voilà. Mais ce qui compte aujourd'hui, c'est d'attendre la déclaration de politique générale...
Transcription générée par IA