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Par avec Nathalie Arthaud

Avec Nathalie Arthaud, porte parole de Lutte Ouvrière


Nathalie Arthaud, porte parole de Lutte Ouvrière, est l'invitée politique de Jean-Jacques Bourdin
Les invités

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Sud Radio, l'invité politique, Jean-Jacques Bourdin.
- Nathalie Arthaud est notre invitée ce matin, porte-parole de Lutte Ouvrière. Bonjour, Nathalie Arthaud.
- Bonjour.
- Sur Sud Radio, nous donnons la parole à tout le monde. Et j'y tiens absolument. C'est la raison pour laquelle je tenais à inviter Nathalie Arthaud.
- Vous êtes la véritable extrême-gauche, Lutte Ouvrière. Donc je vous dis ça parce qu'on traitait les filles sans cesse d'extrême-gauche.
- Vous êtes la véritable extrême-gauche.
- Elle s'en défend, d'ailleurs. Elle s'en défend.
- Elle s'en défend, oui. Enfin...
- En expliquant que non, pas du tout. Eux, ils veulent gérer la société, cette société capitaliste. Et nous, oui, Lutte Ouvrière, nous voulons la renverser.
- Voilà. Nous pensons que cette société capitaliste nous mène à la barbarie. Je crois qu'on y est même, en fait, les deux pieds dedans, quand on voit tout ce qui se passe aux quatre coins du monde, à la fois les guerres, mais à la fois aussi ces inégalités ahurissantes, ce pourrissement général de la société.
- Vous voulez renverser la société capitaliste. Bien. Pour la remplacer par quelle société, Nathalie Arthaud ? Écoutez, là, vous voyez, si on prend toutes les discussions sur l'actualité, cette dette, 3 000 milliards, etc., où on nous explique qu'il va falloir encore faire des sacrifices, on nous dit « Voilà, il n'y a pas d'argent, la situation est catastrophique, dramatique, etc. » Mais en même temps, l'argent dégouline à un pôle de la société. Il s'accumule comme jamais, en réalité.
- Vous savez, entre 2017 et aujourd'hui, il y a 1 000 milliards de dettes. Mais dans le même temps, les 500 plus grandes fortunes du pays ont été multipliées par 2.
- Par 2. On a eu un record des dividendes versés, un record des profits des grands groupes, et donc un pouvoir de plus en plus implacable.
- Je dirais des multinationales, des grands actionnaires, etc. Regardez ce qui s'est passé hier. On a eu l'annonce que Lactalis, c'est-à-dire la famille Beignet, une famille de milliardaires, avait décidé, du jour au lendemain, d'arrêter la collecte de 450 millions de litres de lait.
- Bon, c'est pas du jour au lendemain. C'est étalé jusqu'en 2030.
- Oui, mais vous avez aujourd'hui 500 producteurs de lait qui savent pas comment ils vont vendre leur lait. Donc toute la société, elle vit sous une dictature, cette dictature du grand capital.
- C'est vrai pour les petits producteurs, pour les agriculteurs. Et c'est vrai aussi, bien sûr, du monde du travail. C'est vrai de tous les salariés qui se retrouvent, là, peut-être sous la menace d'un licenciement.
- Pour vous, c'est clair. Nous vivons sous dictature.
- Du grand capital, sous dictature. Oui, une classe sociale qui impose son pouvoir.
- Nous sommes en dictature. Nous sommes en dictature.
- Oui, en dictature. Pas la dictature d'Emmanuel Macron. En dictature de ces grands actionnaires qui mettent la société en coupe réglée, qui imposent leurs lois.
- Bon, alors...
- C'est faire du profit, faire du fric, toujours et encore.
- Nathalie Arthaud, Nathalie Arthaud. 1 000 milliards de...

Transcription générée par IA

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