Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, l'invité politique, Jean-Jacques Bourdin.
- Notre invité, David Amiel, qui est député ensemble pour La République, député de Paris. David Amiel, bonjour.
- Bonjour. Merci d'être avec nous ce matin.
- Discours de politique générale de Michel Barnier. Demain, demain, c'est votre rentrée à l'Assemblée nationale.
- Quoique vous êtes membre de la Commission des finances...
- Oui, on a commencé à rentrer il y a quelques semaines. On a eu les premières auditions des ministres sur le budget.
- Oui. Tiens, je vais revenir sur le budget, David Amiel. Mais qu'attendez-vous du discours de Michel Barnier demain ? Vous savez, le gouvernement qui a été constitué n'a pas pu être un gouvernement d'union républicaine. Moi, je le regrette.
- Je pense que dans les circonstances, on aurait dû avoir un gouvernement qui allait de la gauche républicaine à la droite républicaine, en passant par le bloc central. D'abord parce que c'est ce qui aurait été conforme aux résultats des élections législatives.
- Et puis ensuite parce que c'est ce qui aurait permis d'avoir le socle pour avoir des grandes réformes, un peu comme celles qu'on avait eues en 1945, ou en 1958. Ça n'a pas pu être le cas parce qu'on a un système politique qui est immature, qui est complètement obsédé par l'élection présidentielle de 2027.
- Et donc la première chose... Gérald Darmanin encore hier, hein. Pardon, hein. Un de plus.
- La première chose que j'attends du discours de politique générale, c'est que la défaut d'avoir eu un gouvernement d'union républicaine, on ait une politique d'union républicaine. Et la deuxième chose que j'attends de ce discours de politique générale, c'est qu'on ait des annonces précises, concrètes, parce que je crois que rien ne serait pire que de congeler la vie politique pendant 3 ans.
- On a beaucoup d'urgence.
- En France, depuis le logement jusqu'à la question sécuritaire, on a besoin d'avoir un agenda de réforme.
- Ah ! Ça, ça me plaît. Des annonces concrètes, ça me plaît. Ça me plaît quand on est concret.
- Y a-t-il des lignes rouges à ne pas franchir ? À vos yeux, à vos yeux, quelles sont-elles ? Non mais davantage que des lignes rouges. D'abord, il y a des choses à faire. Il y a des lignes vertes, si je puis dire.
- Bon. Alors commençons. Que demandez-vous ? Que demandez-vous à Michel Barnier ? Vous êtes député ensemble pour la République.
- Que lui demandez-vous ? La première chose, parce que ça va être le premier texte qui va être discuté, c'est évidemment le budget.
- Donc c'est qu'on puisse avoir un discours précis, clair sur la manière de rétablir nos finances publiques sans augmenter massivement les impôts, parce qu'on sait tous que ce n'est pas la solution.
- Vous êtes contre toute hausse d'impôts ? Je suis contre les hausses massives d'impôts. Pourquoi ? Parce que...
- Non mais ça veut dire quoi, ça ? Parce que moi, je voudrais que les auditeurs comprennent. Les hausses massives d'impôts, ça veut dire quoi ? Je vous le dis très clairement....
Transcription générée par IA