Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, l'invité politique, Jean-Jacques Bourdin.
- Il est 8h37. Vous êtes sur Sud Radio. Merci d'être avec nous et avec nous ce matin comme invité politique Mathieu Lefebvre. Bonjour.
- Bonjour, Jean-Jacques Bourdin.
- Vous êtes député ensemble pour la République du Val-de-Marne. Vous êtes très proche de Gérald Darmanin. Vous avez été conseiller à Bercy, chef de cabinet à Beauvau. C'est bien cela.
- Tout à fait. Bon, d'accord. Bon, Mathieu Lefebvre. Et vous êtes aussi président du groupe d'amitié France-Israël à l'Assemblée nationale.
- Ça, c'est très important, parce que je vais revenir sur la situation au Proche-Orient. Et puis nous sommes le 4 octobre. Et lundi, c'est le 7 octobre, un an après le massacre commis par le Hamas en Israël.
- Bien. Mathieu Lefebvre, regardons la réalité du moment en France. La réalité du moment, c'est ce discours budgétaire, enfin ce débat budgétaire, pardon, qui va commencer à partir du 10, puisque le gouvernement va présenter le budget la semaine prochaine. Bien. Le projet de budget. D'abord, la réalité. J'écoute Michel Barnier. Que nous dit-il ? Le déficit va dépasser 6% à la fin de l'année. On sera quoi, déficit budgétaire ? À 6,2, 6,3 à peu près. C'est bien cela. Tout à fait.
- C'est bon. C'est tout à fait. Dites-moi. Il y a un an, on nous disait que le déficit budgétaire pour 2024 serait de 4...
- 6, 4, 7, 4, 8... Et puis au fil du temps, de mois en mois, on a découvert que le déficit s'aggravait. On en est à 6,2, 6,3 aujourd'hui.
- On nous a menti, Mathieu Lefebvre. Est-ce que le gouvernement précédent nous a menti ? Le gouvernement précédent, d'abord, a pris toute la mesure du dérapage budgétaire de 2024, puisqu'il a annulé 10 milliards d'euros de crédit en février. Il a placé en réserve de précaution près de 20 milliards d'euros de crédit. Et il a préparé des lettres plafond exigeantes à hauteur de 15 milliards d'euros, pour l'an prochain. Donc il est faux de dire que le gouvernement de Michel Barnier part d'une feuille blanche. Ensuite, s'agissant de l'année 2024, il reste encore quelques mois.
- Le gouvernement a tout loisir de prendre encore des mesures. Et nous l'invitons à le faire, notamment pour réduire les dépenses publiques sur 2024.
- Donc il n'y a pas eu de mensonge. On n'a pas menti aux Français. On n'a pas menti aux partenaires européens. Parce que j'écoutais, par exemple, Thierry Breton hier, qui disait sur LCI qu'il y avait eu mensonge. Il y a un fait nouveau, qui est que nous avons de plus en plus de mal à prédire nos recettes publiques.
- Les recettes qui, avant, étaient certaines deviennent aujourd'hui incertaines pour des raisons de conjoncture, parce que notre croissance n'est plus la même qu'avant.
- Elle n'est plus composée de la même manière. Et ça, c'est à nous, parlementaires, aussi, d'investiguer pour comprendre ce phénomène.
- Bien. Budget inacceptable. Ce n'est pas moi qui le dis. C'est Gérald Darmanin qui a dit cela hier matin....
Transcription générée par IA