Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, l'invité politique. Jean-Jacques Bourdin.
- Il est 8h35. Vous êtes sur Sud Radio. Merci. Notre invité ce matin, Julien Drey. Julien Drey, bonjour.
- Bonjour. Merci d'être avec nous. Alors vous publiez dans quelques jours. Je crois que c'est début novembre.
- Début novembre. Oui, quelques semaines. Le 7 novembre. Précipitez-vous dans les librairies. C'est le 7 novembre.
- Dans un mois, donc. Un mois jour pour jour. Qui est Mélenchon ? Intéressant, hein ? Oui, c'est une question. Tiens, je vais y revenir. C'est une question, parce qu'il faut préciser... C'est chez Plon, hein, le livre.
- Il faut préciser que vous avez très bien connu Jean-Luc Mélenchon. Vous étiez très proche.
- Pendant plus de... Une vingtaine d'années. Une vingtaine d'années. Très proche, très ami. Donc on va revenir évidemment sur Jean-Luc Mélenchon et ses derniers propos. D'ailleurs, ses derniers propos. Il y a un an, il y a un an, massacre commis par le...
- Amas, 1205 morts, des hommes, des femmes enceintes parfois, des enfants, des mutilations, des viols, des prises d'otages.
- Il y a encore 64 otages vivants, dit-on. Les chiffres, évidemment, ne sont pas véritablement connus. On ne sait pas réellement.
- La guerre fait rage contre le Hezbollah, contre le Hamas. Est-ce que les otages sont oubliés aujourd'hui, Julien Dré ? Pas en Israël, puisque vous savez bien qu'il y a un débat récurrent, d'ailleurs, sur les choix qu'il faut faire. Mais dans le monde entier, on est déjà passé à autre chose.
- Je note que, par exemple, il y a encore deux otages français et qu'il y a très peu de gens qui en parlent. Quelques personnalités dans les médias, mais pour le reste, les autorités françaises ont l'impression qu'il s'agit beaucoup pour essayer d'obtenir la libération des otages. Pourtant, pourtant, les relations sont tellement bonnes avec le Qatar qu'on pourrait plus penser qu'on fasse pression sur le Qatar pour qu'il fasse pression sur le Qatar.
- Il y a une pression lui-même sur le Hamas, puisque c'est le Qatar qui a financé pendant des années et des années le Hamas, pour que les otages français, au moins, soient libérés.
- Pourquoi dites-vous que les relations sont tellement bonnes avec le Hamas, avec le Qatar ? Je vais raconter l'anecdote. Quand j'étais parlementaire, je me suis battu pendant des années pour qu'il y ait une commission d'enquête sur les investissements des Qatar en France.
- Qu'on comprenne où il avait investi, pourquoi il bénéficiait d'un statut fiscal très particulier qui avait été mis en place par Sarkozy et qui a été prolongé par François Hollande et par Emmanuel Macron.
- Emmanuel Macron, puisque les bénéfices ne sont pas taxés, ils sont appatriés. Et je n'ai jamais pu obtenir cela. Il y a toujours une bonne raison qu'il fallait pas en parler.
- Voilà. Et donc il y a des bonnes relations. Le Qatar est très présent. Et il n'est pas très présent qu'économiquement. C'est une force de pression, voilà, avec un jeu trouble du Qatar.
- Vous savez, ça se voit, quoi....
Transcription générée par IA