Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, l'invité politique. Jean-Jacques Bourdin.
- Notre invité ce matin sur Sud Radio, Marion Maréchal. Bonjour. Bonjour.
- Merci d'être avec nous, députée européenne, présidente de Identité Liberté, le nouveau parti que vous venez de lancer. Je vais y revenir.
- Motion de censure déposée par la gauche hier. Députée française, vous l'auriez votée ou pas ? Non, parce qu'on censure pas un gouvernement a priori, avant même qu'il ait mené la moindre conduite et déposé le moindre projet de loi.
- Ça me paraît pas très responsable dans l'actualité. En ne votant pas la censure, implicitement, vous auriez soutenu le gouvernement de Michel Barnier.
- Je crois qu'il n'y a pas d'ambiguïté sur le fait qu'aujourd'hui, ce gouvernement ne représente pas les idées qui sont les miennes. Voilà.
- Et j'ai émis un certain nombre de critiques d'ores et déjà sur les volontés d'augmentation des impôts, sur la cohabitation entre un ministre de l'Intérieur de droite et un ministre de la Justice de gauche. Je crois que ces remarques sont suffisamment claires pour que vous sachiez que ça n'est pas le gouvernement idéal que j'attendais. Maintenant, les circonstances sont ce qu'elles sont. Il n'y a pas de majorité. Ce gouvernement s'impose à nous faute de mieux.
- Et donc n'ajoutons pas du chaos au chaos. Maintenant, le jour où il y a un manque de résultats, un bilan déplorable ou, on va dire, des lignes rouges qui sont dépassées sur un certain nombre de sujets relatifs à la sécurité, relatifs à l'immigration ou relatifs aux questions économiques, eh bien là, en effet, la question de la censure devra se poser, mais pas a priori une fois de plus.
- Vous voteriez l'abrogation de la réforme des retraites ? Alors moi, vous savez, ma position n'a pas changé de ce point de vue-là. Ma position, elle est très claire.
- C'est que je soutenais un allongement de la durée légale. J'étais pas tout à fait alignée on va peut-être pas rentrer en détail aujourd'hui sur les modalités précises de la réforme proposée par Emmanuel Macron. Mais en revanche, je soutiens une réforme notamment du système des retraites publiques.
- Je considère qu'on doit aller vers un alignement avec aujourd'hui le privé, notamment sur les méthodes de calcul des pensions qui sont pour l'un dans le privé 25 dernières années contre 6 mois pour le privé. Et je considère même qu'il faut ouvrir une part des retraites sur la capitalisation.
- Et 64 ans ou 65 ans ? Non mais... Et pour une raison simple.
- Je pense qu'on a déjà augmenté. Donc n'allons pas pour l'instant au-delà. Mais pour une raison très simple, c'est qu'aujourd'hui, plus de la moitié des dépenses, près de 800 milliards d'euros par an, pardon, sont consacrés aux dépenses sociales.
- Sur 1 000 euros de dépenses publiques, 575 le sont pour des dépenses sociales. Et dans cette part, une partie significative, voire déterminante, relève des retraites.
- Donc imaginez, si vous voulez, pouvoir réduire les dépenses publiques. Et donc je l'espère, à terme, baisser...
Transcription générée par IA