single-emission.php

Par avec Béatrice Brugère

Avec Béatrice Brugère, magistrate, secrétaire générale du syndicat Unité-magistrat FO


Béatrice Brugère, magistrate, secrétaire générale du syndicat Unité-magistrat FO, est l'invitée politique de Jean-Jacques Bourdin
Les invités

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Sud Radio, l'invité politique, Jean-Jacques Bourdin.
- Merci de nous accompagner tous les matins de 8h30 à 9h. Et ce matin, nous faisons un petit pas de côté en recevant Béatrice Brugère, qui est magistrate, secrétaire générale du syndicat Unité magistrat FO et auteur de « Justice, la colère qui monte » aux éditions de l'Observatoire.
- Béatrice Brugère, bonjour. Bonjour. Merci d'être avec nous. Vous êtes apolitique, je le précise. Oui.
- C'est-à-dire que vous n'avez pas d'engagement politique. Non. On est bien d'accord. Vous n'êtes pas un syndicat classé à droite, à l'extrême droite, à gauche, à l'extrême gauche.
- On va partout où on nous invite et on répond à tout le monde. Et vous répondez à tout le monde. C'est très bien.
- La justice, j'avais envie qu'on parle de la justice. Une institution mal aimée des Français, mal comprise des Français, accusée d'être laxiste, d'être trop lente. Est-ce que c'est un problème de moyens, Béatrice Brugère ? Si je vous pose la question, c'est parce que Didier Migaud a déclaré hier sur RTL « Je ne resterai pas au gouvernement si le budget de la justice n'est pas amélioré ». Ce budget est amélioré d'année en année, surtout ces dernières années.
- Oui, parce qu'en fait, on a eu une loi de programmation, vous savez, un peu comme les militaires, qui permet en fait de programmer, comme son nom l'indique, sur 3 ans, des investissements et d'avoir, avec des guillemets, une petite stratégie pour améliorer la justice, dont vous savez, vous l'avez rappelé très justement, qu'elle est l'objet de toutes les critiques et que l'on doit apprendre à faire mieux avec déjà des budgets qui sont relativement conséquents.
- Donc la question des moyens, évidemment, elle est centrale. Mais faut-il encore avoir une vision très claire de ce que l'on veut faire, de l'argent que l'on nous donne ? Évidemment. Ça, c'est la première chose. Donc c'est vrai qu'une loi de programmation, je me dis bien, permettrait en vrai, dans l'idéal, de projeter la justice sur une courbe de progression et de performance telle que les citoyens l'attendent.
- Alors je regardais le budget de la justice pour 2025, prévu. Il y aura les discussions à l'Assemblée nationale. 10 milliards 240 millions d'euros.
- 10 milliards 240 millions d'euros, c'est beaucoup et peu à la fois.
- Voilà ce que prévoit la loi de programmation de Dupond-Moretti. Emboche en 5 ans de 10 000 personnes, dont 1 500 magistrats et 1 800 greffiers.
- Oui. Vous n'êtes pas tout à fait d'accord avec ces chiffres. Oui. Non mais en fait, c'est ce que j'appelle une projection, c'est-à-dire une loi de programmation qui est un idéal.
- Vous savez, c'est un peu comme les places de prison. Oui. Ah bah les places de prison, tiens.
- On nous dit qu'il faut en construire, puisque le Sénat en a rajouté un peu maintenant 18 000 depuis le premier quinquennat d'Emmanuel Macron.
- Or aujourd'hui, en solde net, net, c'est-à-dire entre ce qu'on a rénové, ce qu'on a fermé et...

Transcription générée par IA

Revenir
au direct

À Suivre
/