Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, l'invité politique, Jean-Jacques Bourdin. Notre invité, Marine Tondelier, secrétaire nationale des écologistes. Bonjour.
- Bonjour, M. Bourdin. Merci d'être avec nous. Le budget de la France pour 2025 en commission à l'Assemblée nationale à partir de ce soir...
- On leur souhaite bon courage, déjà. Ça va être long. Pour tout le monde. Oui, ça va être long. En commission et ensuite en discussion à l'Assemblée nationale.
- Ça va être quelque chose. On va parler des amendements que vous allez déposer, parce que j'imagine que vous allez déposer des amendements verts. J'imagine.
- Mais ça va surtout être... Ça va être long, je dis ça, sauf s'il y a un 49-3. C'est quand même un petit sujet, déjà, démocratique dans ce pays.
- C'est que... Est-ce que les parlementaires pourront vraiment débattre de ce budget jusqu'au bout ? Vous allez pas encore nous dire que le 49-3, c'est une attente à la démocratie alors que c'est permis par la Constitution.
- Non, mais quand vous avez un Premier ministre qui n'a pas été élu par les Français et qui n'aurait pas dû être là, plus qu'en plus le budget illégitime, qui n'a tellement pas de majorité et qui...
- Si il est adopté par 49-3, ça commence à faire beaucoup de problèmes démocratiques.
- Bon, pour l'instant, il n'est pas adopté par le 49-3, puisqu'on n'en parle pas. Pour l'instant, il y a une discussion.
- Donc ne mettons pas la charrue avant les bœufs.
- Espérons pouvoir l'amener jusqu'au bout. C'est en tout cas le souhait des écologistes.
- Bon. Alors vous allez rencontrer Michel Barnier demain, c'est vrai ? Il paraît. Mais oui, c'est vrai.
- Non, non, pas il paraît.
- Non, c'est vrai. Nous allons voir M. Barnier demain. Vous savez qu'il m'avait... Quand il est devenu Premier ministre...
- Ça, c'est une info que vous nous donnez ce matin.
- C'est exclusif pour Sud Radio. Non mais M. Barnier, il nous avait appelé par téléphone au moment où il a été nommé Premier ministre, comme il l'a fait à quasiment tous les chefs de parti, pour nous proposer une rencontre. Dans ce coup de fil, ni lui ni moi n'avions évoqué une quelconque participation gouvernementale, tant il était évident, et pour lui et pour nous, que ça n'avait pas de sens.
- Et donc ce que je lui avais dit, c'était qu'on le rencontrerait plutôt après la construction de ce gouvernement.
- Il venait d'être nommé. On était un vendredi soir. Je me rappelle, j'étais en réunion à l'école de mon fils.
- Et il me dit... Moi, je suis un optimiste.
- Alors le gouvernement, mercredi. Bon, on ne l'a eu qu'un jour après. Et donc c'était juste avant le discours de politique générale.
- C'était bizarre de le rencontrer deux jours avant. Donc on l'avait dit. On le verra. On vous verra après.
- Ça tombe donc demain. Et nous irons avec beaucoup de perplexité. Mais nous y allons parce que c'est un exercice institutionnel et républicain normal d'être quand même capable de se parler. Si on n'est même...
Transcription générée par IA