Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, l'invité politique, Jean-Jacques Bourdin.
- Il est 8h34. Merci d'être avec nous sur l'antenne de Sud Radio, toujours plus nombreux. Et ça nous réjouit.
- Maude Bréjon est notre invitée ce matin, porte-parole du gouvernement. Maude Bréjon, bonjour.
- Bonjour. Merci d'être là. La commission des finances de l'Assemblée nationale demande officiellement de pouvoir enquêter sur le déficit des comptes publics. La demande sera transmise à la présidente de l'Assemblée nationale, Yael Brun-Pivet, puis notifiée au gouvernement. Est-ce que le gouvernement souhaite cette commission d'enquête ? Il est tout à fait légitime que des parlementaires veuillent comprendre ce qui s'est passé dans des gouvernements précédents.
- Et donc moi, j'y suis évidemment par principe plutôt favorable. Vous soutenez cette initiative.
- Ce que je veux dire, c'est que... Le gouvernement soutient cette initiative.
- Il y a une différence entre vouloir comprendre...
- ...ce qui s'est passé et chercher des coupables, mener une chasse à l'homme contre des anciens ministres. C'est pas la même chose.
- Donc si l'objectif, c'est de regarder lucidement pour que ça ne se reproduise pas, on ne peut qu'y être favorable.
- Si l'objectif, c'est de pointer les uns et les autres du doigt en essayant encore une fois de trouver des coupables, de... Voilà.
- Vous garantissez qu'il n'y a pas de culpabilité, qu'il n'y a pas volonté de falsification des comptes, qu'il n'y a pas volonté de dissimulation des comptes ? Vous savez, moi, j'étais députée depuis 2 ans. J'ai vu Bruno Le Maire répondre à l'Assemblée nationale, au Sénat, à chaque fois qu'il était auditionné, s'exprimer dans les médias.
- Je ne peux que constater la transparence dont il a fait preuve. Et je note d'ailleurs qu'il s'est exprimé favorablement suite à cette demande de commission d'enquête en disant qu'il était à disposition du Parlement.
- Ce que... De toute façon, c'est l'Élysée qui décide.
- Il faut regarder un petit peu dans le rétroviseur. On a traversé des années de crise. Le coronavirus, l'énergie, l'inflation. On a mis des aides exceptionnelles.
- Vos auditeurs en ont probablement bénéficié, que ce soit les particuliers ou les entreprises. Je n'ai pas souvenir, Jean-Jacques Bourdin, à l'époque, d'entendre beaucoup les oppositions nous dire qu'il ne fallait pas prendre en charge le salaire des Français durant le Covid, qu'il ne fallait pas déployer 50 milliards d'euros au sein du bouclier tarifaire pour l'énergie.
- Non seulement tout le monde était d'accord, mais en plus, on nous en demandait plus. Donc voilà. Que chacun fasse preuve un petit peu, je pense, de modestie par rapport à la situation.
- On doit en faire preuve également. Et cette commission d'enquête doit permettre de mettre la lumière sur des choses qui ont peut-être mal fonctionné.
- Alors le budget. Le Nouveau Front populaire et le Rassemblement national ne veulent pas voter votre budget. Nous verrons bien la fin des discussions.
- Est-ce qu'à la fin des discussions, il y aura une utilisation éventuelle du 49.3 ? Ce qui est certain, Jean-Jacques Bourdin, c'est qu'il faudra un budget pour la France. Voilà. Donc...
Transcription générée par IA