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Par avec Jean-Philippe Tanguy

Avec Jean-Philippe Tanguy, député de la Somme et membre du bureau national du RN


Jean-Philippe Tanguy, député de la Somme et membre du bureau national du RN, est l'invité politique de Sud Radio
Les invités

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Sud Radio, l'invité politique, Patrick Roger. Il est 8h38 sur Sud Radio, mon invité politique. Jean-Philippe Tanguy, bonjour.
- Bonjour. Vous êtes député de la Somme, membre du bureau national du RN, faites partie de la commission des finances, donc au cœur de ce qui se passe à l'Assemblée, avec le budget 2025 qui est étudié à l'Assemblée. Vous êtes dans le rôle de l'arbitre. Vous, le RN, c'est ce qu'on dit depuis des jours et des jours.
- Vous pouvez le censurer, le laisser passer, etc. On verra s'il y aura recours ou pas au 49-3. Michel Barnier s'en est donné en tout cas la possibilité d'un hier.
- Alors qu'est-ce que vous pensez de ce budget-là, justement des dernières discussions jusqu'à présent ? Qu'est-ce qui vous satisfait ? Pas du tout rien. Avoir rien ? Non mais rien, parce que ce budget, si vous voulez, il est en contradiction avec déjà les besoins de la France et les promesses de Michel Barnier.
- Les besoins, c'était le rétablissement des comptes publics, en tout cas une trajectoire de rétablissement, c'est-à-dire que dans plusieurs années, on se retrouve enfin avec des comptes sains.
- Et le deuxième, c'était la justice fiscale. Et en fait, toutes les institutions, le Conseil des finances publiques, la Cour des comptes, les commissions finances, montrent qu'on continue avec Michel Barnier.
- A dépenser plus d'argent que le rythme de l'inflation. Donc les finances publiques continuent à dériver. Et malgré ça, il crée 30 milliards d'impôts sur les classes moyennes, les classes populaires, la hausse de l'électricité, la désindexation des retraites, des taxes sur les billets d'avion, la hausse des contributions sur la vente des maisons pour les départements.
- Bref, il y a des taxes partout. Et donc le rassemblement... Parce qu'il faut de l'argent. Vous-même, vous voulez de l'argent aussi ? Si vous étiez au pouvoir, vous iriez chercher de l'argent.
- Vous avez bien présenté un budget... Alors vous faites des économies, mais vous allez aussi avoir des taxes, quoi.
- Oui, mais on fait surtout des économies. C'est-à-dire que nous, on propose 25 milliards d'économies nouvelles. Et on va rendre 10 milliards nets aux Français.
- Vous savez, la baisse de la TVA sur l'énergie, la suppression de la TVA sur les produits de première nécessité comme l'alimentation.
- Oui, c'est ce que vous avez proposé. Mais il y a beaucoup d'économies à faire. J'ai tout renseigné. Et d'ailleurs, ça fait une semaine qu'on a présenté ce contre-budget.
- Je n'ai eu aucun retour des ministères.
- Je n'ai eu aucun retour des macronistes.
- Ah, vous l'avez envoyé aux ministères ? Oui, j'ai envoyé aux deux ministres.
- Aux deux ministres, oui ? Oui, j'ai envoyé aux deux ministres. J'avais dit que je le ferais publiquement. C'est pas un coup fourré.
- Et je n'ai eu aucun retour sur ces économies. Mais même dans la presse qui nous critique, j'ai pas eu de critique sur ce qu'on propose.
- Personne m'a dit...
- Ah si, il y a eu quand même un certain nombre de critiques.
- Pas...

Transcription générée par IA

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