Retranscription des premières minutes du podcast :
- Il est 8h38. Mon invité politique ce matin, c'est Olga Giverney, qui est ministre déléguée en charge de l'énergie. Bonjour, Olga Giverney.
- Bonjour. Et vous étiez avant dans l'Ain, c'est ça ? Députée de l'Ain. Députée de l'Ain. Donc vous venez du terrain, vous connaissez le terrain.
- Alors vous êtes en charge de l'un des points clés aujourd'hui, l'énergie, parce que c'est le sujet de notre époque. L'énergie est au centre de tout.
- Je le disais tout à l'heure, gaz, pétrole, électricité, énergie renouvelable, les gens passent. La guerre en Ukraine, les tensions avec la Chine, ce que nous payons sur nos factures, tout revient à l'énergie aujourd'hui. Alors parlons très concrètement. Quelles seront nos prochaines factures, par exemple, d'électricité ? Parce qu'on a du mal à voir les choses. Entre d'un côté, on nous annonce que ça va baisser, et puis de l'autre, en fait, une taxe, là, dans le cadre du budget 2025. Alors la bonne nouvelle, c'est... Vous parliez des crises tout à l'heure. On en est sortis.
- Et on en est sortis. Et donc on a aujourd'hui un marché de l'énergie qui est beaucoup plus stable et donc qui donne plus de prévisibilité, ce qui nous permet de pouvoir dire aux Français, à nos auditeurs, que nous pouvons baisser leurs factures d'électricité.
- Et c'est ce que nous prévoyons d'ici en février, de pouvoir baisser de 9% la facture d'électricité. Qu'est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire que pour une facture de 300 € par mois pour un foyer, eh bien il sera plutôt à 270 €, soit moins 30 € sur la facture.
- Ça, c'est ce qu'on peut dire. Pourquoi ça baisse, en fait, de ce côté-là ? Parce que vous dites « On sort de la crise ». Oui, on en sort.
- Mais ça ne peut être que provisoire aussi, parce qu'il peut y avoir de nouvelles tensions. Il peut y avoir toujours des nouvelles tensions.
- Mais ce qu'on sait, c'est que nous, nous avons mis un gros coup de boost sur notre production d'électricité, notre production d'énergie décarbonée.
- C'est l'objectif. Et on sait aussi probablement que cet hiver, ça serait moins rude que ce qu'on pourrait le croire. Donc c'est les prévisions.
- Évidemment, on n'est pas à l'abri qu'il puisse y avoir une avarie, qu'il puisse y avoir des tensions géopolitiques. On le sait.
- Mais le travail que je mène aujourd'hui, c'est d'assurer une indépendance, une souveraineté énergétique qui permette aux Français d'être rassurés sur leur capacité à se chauffer, à s'éclairer...
- Grâce au nucléaire, surtout, quoi. Grâce au nucléaire. Avec le nucléaire d'un côté, puisqu'on le relance, évidemment.
- Mais aussi grâce aux énergies renouvelables. On a l'éolien qui se déploie en France. On a des énergies solaires. On a tout ce qui est chaleur, récupération de chaleur et production...
- La biomasse, etc. Voilà. Donc on met pas tous nos œufs dans le même panier, justement, pour pouvoir avoir un mix énergétique le plus décarboné possible.
- On vise la neutralité...
Transcription générée par IA