Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, l'invité politique, Jean-Jacques Bourdin. Notre invité, Charles de Courson, député Liot de la Marne et rapporteur général du budget.
- Charles de Courson, bonjour. Bonjour. Merci d'être avec nous ce matin. Vous allez nous aider à comprendre ce qui se passe dans les questions budgétaires.
- L'examen du projet de loi de finances... Je veux être très précis, parce que les Français ne comprennent pas grand-chose à tout cela.
- À juste raison, je les comprends, d'ailleurs. L'examen du projet de loi de finances, c'est le projet de budget 2025, n'est pas terminé.
- Nous en sommes encore à la partie recette. Et les discussions sur la partie recette ne sont pas terminées. Elles reprendront le 5 novembre.
- Il y a encore 1 500 amendements à examiner. C'est bien cela. C'est exact. Est-ce que ces discussions seront terminées en temps voulu ? Alors...
- Vous savez que l'Assemblée nationale, de par la Constitution, a 40 jours pour examiner en première lecture le projet de budget.
- Oui. Mais il n'y a pas de... Entre la première partie et la deuxième partie, ça n'est pas réparti, ce 40 jours.
- Voilà. Entre la partie recette et la partie dépense. Voilà. Mais on ne peut pas attaquer la partie dépense si on n'a pas voté la partie recette.
- Oui. Et ce qui va se passer, tout le monde le sait, c'est qu'on va reprendre...
- Vous terminez nos 1 500 amendements sur la partie recette la semaine prochaine. Oui.
- Et qu'on aura probablement terminé à la fin de la semaine prochaine, rendant d'ailleurs extrêmement difficile l'examen de la deuxième partie pour une raison très simple.
- C'est qu'il n'y a pas de majorité. Et donc il semble bien qu'il y aura un vote contre la première partie.
- Et quand vous votez contre la première partie, on ne peut pas attaquer la deuxième partie. Et donc le texte est transmis au Sénat dans sa version initiale.
- Dans la version initiale du gouvernement. Du gouvernement. Et donc on aura travaillé pendant des jours et des jours pour rien. Voilà.
- Donc le texte sera probablement renvoyé au Sénat, transmis au Sénat, dans la version initiale du gouvernement. Si j'attaquais comme cela, c'est pour que vous expliquiez peut-être une volonté du gouvernement.
- Est-ce la volonté du gouvernement, selon vous, Charles de Courson ? Je le pense, puisque le Premier ministre ne veut pas avoir...
- Il ne veut pas avoir recours au 49.3. Et il veut y être contraint, mais lors du vote définitif.
- Ah d'accord. Donc le texte, tant de la loi de finances que de la loi de financement de la Sécurité sociale, car c'est le même processus.
- Mais ça, ça sera aujourd'hui ou demain. Puisque ça y est, ça a commencé. Article liminaire repoussé. Article premier repoussé. Article 2 repoussé. Enfin voilà.
- Et donc vote probablement demain sur la première partie de la loi de financement de la Sécurité sociale.
- Et donc les deux textes seront transmis au Sénat.
- Au Sénat, il y a une majorité. Et donc ils...
Transcription générée par IA