Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, l'invité politique, Jean-Jacques Bourdin.
- Il est 8h34. Notre invité ce matin, Louis Boyard, député LFI du Val-de-Marne. Bonjour.
- Bonjour. Merci d'être avec nous. C'est une première. Nous voilà face à face le 28 novembre.
- Niche parlementaire LFI. Vous déposerez, j'imagine, une proposition de... Enfin j'en suis même sûr, une proposition de loi abrogeant la réforme des retraites. Oui. Est-ce que vous souhaitez que le RN la vote ? On verra, parce qu'il y a plusieurs amendements qu'on avait déjà déposés dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale.
- Et ils ont voté contre. Nous, on se rassure, parce que si jamais on a uniquement les voix du Nouveau Front populaire et du groupe Lyot, ça peut passer.
- Alors maintenant, si jamais le RN veut changer pour la 40e fois de ligne sur les retraites, ça les regarde.
- Oui. Pourquoi n'avez-vous pas voté le texte du RN sur les retraites hier ? Parce que c'était pas un texte sur les retraites.
- C'était un texte qui servait à deux choses. Avoir un rapport d'analyse de la dernière réforme des retraites et une augmentation des taxes sur l'alcool et le tabac.
- Ce qui, pour un parti qui lutte contre les taxes et contre la bureaucratie, est assez ironique. En vérité, ce qu'on a vu sur le débat sur les retraites, c'est qu'en réalité, le RN, c'est un parti qui n'a pas de ligne sur les retraites. En 2007, ils étaient pour la retraite à 65 ans. Ensuite, en 2012, c'était 60 ans.
- Après 5 ans plus tard, c'était 62 ans. Dernière législative, Bardella, a dit qu'il voulait pas abroger. Et le RN a un gros problème.
- C'est qu'ils disent qu'ils ne veulent pas augmenter ni les salaires ni les cotisations et que donc, du coup, ils ne peuvent faire aucune réforme des retraites.
- Donc on est plus ou moins les seuls à avoir une certaine constance sur le sujet. Et en tout cas, le 28 novembre, on abrogera la réforme des retraites.
- Et j'ajoute autre chose. Nous, on est en capacité d'envoyer notre texte au Sénat et ensuite de faire en sorte que le texte parti au Sénat revienne à l'Assemblée nationale.
- On peut faire la navette parlementaire et on va s'y appliquer cette année. Bien. Le 28, vous voulez aussi proposer la destitution d'Emmanuel Macron.
- Oui. Une nouvelle fois. Ça devient une obsession, cette destitution d'Emmanuel Macron.
- Emmanuel Macron, c'est quoi ? Pourquoi ? C'est un imposteur ? C'est un dictateur ? C'est qui ? À vos yeux, à vos yeux.
- À mes yeux, Emmanuel Macron, ce n'est plus personne. C'est quelqu'un qui a seulement... Il n'est plus personne. Il est président de la République, mais ce n'est plus personne.
- Un président de la République qui a seulement 17% de la population qui le considère comme... Sondage.
- ...qui donne la confiance. Sondage, certainement. Mais on va sur les mêmes marchés. On discute avec les mêmes personnes.
- C'est quelqu'un qui suscite une forte détestation parce qu'il...
Transcription générée par IA