Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, l'invité politique, Jean-Jacques Bourdin.
- Et c'est l'événement ce matin sur Sud Radio. Notre invité politique ce matin est Bruno Rotailleau, ministre de l'Intérieur.
- Bruno Rotailleau, bonjour. Bonjour, Jean-Jacques Bourdin.
- Merci d'être avec nous. Je commence... Évidemment, nous allons parler de la lutte contre le narcotrafic, de l'immigration, de l'insécurité.
- Évidemment, ce sont les sujets majeurs actuels. Mais je voudrais revenir sur ce qui s'est passé hier soir.
- Pour commencer, au Parc des Princes, Ligue des champions, le match PSG-Atletico-Madrid, un tifo d'une grande bâche déployée, tribune Auteuil, par des supporters du Paris Saint-Germain, avec le slogan Free Palestine. Jusque-là, pas trop de problèmes.
- Mais, mais, une carte où l'État d'Israël n'existe plus et le portrait d'un combattant du Hamas.
- On parle du portrait, du porte-parole du Hamas. Est-ce que le Paris Saint-Germain doit être sanctionné ? Eh bien, écoutez, je ne m'interdis rien. Je vais demander des explications au Paris Saint-Germain. C'est inacceptable.
- C'est une bâche, quand même, de dizaines, de dizaines de mètres carrés.
- Un, les règlements du foot, de l'UFA, etc., interdisent les messages politiques. C'est un message politique.
- Deux, je veux rappeler, quand même, que le Hamas, on a malheureusement commémoré les attentats du 7 octobre.
- Si on réduit le nombre de morts par rapport à la population israélienne, si on fait le parallèle nombre de morts par rapport à la population française, c'est comme si, nous, on avait eu plus de 8000 morts.
- Vous vous rendez compte ? C'est comme si, aujourd'hui encore, on avait plus de 700 occasions.
- Et je ne comprends pas qu'on veuille la paix, bien sûr. Je voudrais que ça cesse.
- Mais Bruno Rotailleau...
- Mais les otages. Qui parle des otages ? Oui, d'accord. Mais là, je voudrais parler de ce qui s'est passé hier soir.
- Mais parlons-en.
- Est-ce que vous demandez une sanction contre la direction du Paris Saint-Germain ? Eh bien, je vais...
- D'abord, quand on inflige une sanction, il y a le principe du contradictoire.
- Donc, d'abord, je veux les entendre. Je veux qu'ils viennent...
- Vous allez entendre le président du Paris Saint-Germain.
- Je veux qu'ils...
- Vous allez entendre le président du Paris Saint-Germain.
- Le club, pour l'instant, il n'y a pas de rendez-vous de fixé.
- J'ai, ce matin, d'ailleurs, fait un tweet.
- J'ai eu le préfet de police pour qu'il me rende compte de ce qui s'était passé.
- Nous avons convenu d'un certain nombre de choses.
- Mais je demande des comptes, solennellement.
- Je m'exprime devant vous ce matin.
- Mais au-delà de vous, à eux, je leur demande des comptes.
- Ensuite, où ils sont capables d'interdire ce genre de choses ? Sinon, il y aura une interdiction, évidemment, des banderoles, comme vous l'avez dit.
- Et s'il faut, il y aura des sanctions.
- Oui, des sanctions.
- Moi, j'en ai marre.
- Est-ce que vous savez, Jean-Jacques Bourdin, ce que nous coûtent à la collectivité les services d'ordre tous les dimanches ? C'est l'équivalent de 30% de mon service d'ordre que je mobilise, justement, pour la sécurité autour...
Transcription générée par IA