Par Benjamin Glaise avec Franck Allisio
Avec Franck Allisio, député RN des Bouches du Rhône
Franck Allisio, député RN des Bouches du Rhône, est l'invité politique de Sud Radio
Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, l'invité politique, Benjamin Gleize. 9h35 sur Sud Radio. Mon invité politique ce matin, c'est le député RN des Bouches-du-Rhône, Franck Alizio. Bonjour.
- Bonjour. Et merci d'être avec nous ce matin, ce lundi 11 novembre. Jour farillé, mais actualité très dense. Au menu, les plans sociaux qui s'accumulent dans l'industrie.
- L'État est-il impuissant ? On parlera également du budget, vote crucial, attendu demain à l'Assemblée. On parlera également de ces mesures du gouvernement pour lutter contre le narcotrafic.
- Sont-elles à la hauteur de l'enjeu ? Mais nous allons, avant de parler de tout cela, évoquer ce match sous tension. Jeudi, entre la France et Israël, Emmanuel Macron a déclaré qu'il sera bien présent en tribune au Stade de France.
- Il a confirmé hier le chef d'État. A-t-il eu raison de s'y rendre, Franck Alizio ? Oui, clairement. Évidemment. Évidemment.
- Évidemment que le chef d'État, on lui a assez reproché, nous les premiers d'ailleurs, de ne pas avoir participé en d'autres temps à la marche contre l'antisémitisme.
- Et ce geste fort a manqué. Donc le geste fort qu'il va faire en assistant à ce match est une bonne chose, évidemment.
- Est-ce que c'est un geste pour vous, le fait qu'il soit présent pour ce match-là, France-Israël, jeudi ? Oui, vous avez bien compris les risques, les inquiétudes qu'il y a autour de ce match.
- On est quelques jours après ce match.
- Ce qui s'est passé à Amsterdam, ce qui est quand même le retour de la chasse aux Juifs, le retour de...
- Les supporters israéliens agressés en pleine rue, oui, après le match.
- Exactement. Autour de débuts de pogroms, de petites nuits de cristal.
- C'est hallucinant. On est dans une capitale européenne.
- Enfin, je veux dire, il est hallucinant qu'aujourd'hui, nos compatriotes juifs en Europe, en France, chez moi à Marseille, enfin à Paris, ne se sentent plus en sécurité.
- Donc évidemment, il faut des gestes forts et il faut aussi des réalités.
- Évidemment que le match devait se dérouler. J'ai vu qu'il y avait eu un match à Budapest-Hongrie-Israël qui s'est bien passé.
- Donc quand on veut...
- Belgique-Israël qui avait eu lieu délocalisé en Hongrie, à huis clos, ça aurait pu être un exemple à suivre pour leur France ? Ou est-ce qu'il fallait délocaliser ce match ? Ah non, il ne fallait pas le délocaliser. Mais il se trouve qu'à Budapest, ça s'est bien passé.
- Il n'y a pas eu de...
- Il n'y a pas eu de trouble. Donc il ne faut pas qu'il y ait de trouble.
- Enfin, c'est impensable qu'en France, on ne puisse pas faire respecter l'ordre public sur un tel match.
- C'est très inquiétant. Donc il faut le faire respecter.
- Avec en tout cas un dispositif de sécurité qui serait exceptionnel.
- Quelques mille policiers et gendarmes présents pour assurer la sécurité.
- Vous êtes néanmoins encore inquiets par rapport à ce match-là ? Vous avez des craintes, des inquiétudes particulières, malgré ce dispositif ? Oui, encore une fois, dans un pays...
- Vous avez,...
Transcription générée par IA