Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, l'invité politique, Jean-Jacques Bourdin. 8h35. Notre invité François Ruffin, député écologiste de La Somme.
- Debout La Somme, bonjour. Bonjour. Debout La Somme. France-Israël. Demain, vous aimez le foot, vous adorez le foot, vous êtes comme moi.
- Vous regarderez le match ? Je serai en salle de cinéma au Quai Noir, du côté de Valenciennes. Vous savez, en souvenir de « Merci, patron » que j'avais tourné avec Marie-Hélène Bourlard. Et donc je suis réinvité à aller sur ces terres pour présenter mon nouveau film.
- Donc je serai pas devant ma télévision, ni au stade de France. Ni au stade. Vous y seriez allé, peut-être ? Non ? Ce match devait-il être maintenu au stade de France ? D'abord, dire des choses sérieuses, puisque là, on parle de quelque chose qui est en vérité tragique. Et donc il faudrait pas se limiter à de la petite polémique. Vous savez que dès le 7 octobre de l'année dernière, dès qu'il y a eu les attaques sur les kiboutzes israéliens, j'ai avec force...
- dit que c'était des actes terroristes qui étaient commis par le Hamas et montré toute ma compassion évidente à l'égard des familles de victimes.
- Qu'est-ce qui s'est passé depuis ? Depuis, on a plus de 45 000 morts qui sont en majorité des femmes et des enfants, des innocents.
- On a les hôpitaux qui sont détruits. On a des personnes qui sont opérées sans anesthésie. On a des millions de déplacés.
- On a une situation que l'ONU caractérise d'apocalyptique. Voilà tout ce qui s'est passé depuis. Et qu'a fait la France ? Quelles sont les sanctions qui ont été prises ? La France aurait pu reconnaître la Palestine.
- La France, comme membre du Conseil de sécurité des Nations Unies, elle aurait pu demander un cessez-le-feu en son nom.
- En tant que membre de l'Union européenne, elle aurait pu demander la fin de l'accord commercial...
- Elle a demandé un cessez-le-feu avec les États-Unis à plusieurs reprises.
- Elle n'a pas déposé quelque chose en son nom en disant « Voilà, nous demandons un cessez-le-feu immédiat devant le Conseil de sécurité des Nations Unies ».
- Je veux dire que l'inertie de...
- La diplomatie française, en fait, du chef de la diplomatie française, qui est Emmanuel Macron, qui mène une politique à la godille.
- Parce qu'un jour, il dit que ce qui est fait par Benyamin Netanyahou relève de la barbarie et que c'est pas par la barbarie qu'on mène à la civilisation.
- Et le lendemain, il continue à avoir des affaires courantes avec Israël. Cette politique à la godille, elle ne peut pas durer.
- Deux questions. Tout de même, est-ce qu'il fallait organiser ce match en France, au Stade de France ? Écoutez, il aura lieu, M. Bourdin. Non, mais parce que j'entends les députés.
- Les filles continuent à dire, à demander l'annulation.
- Mais ce match aura lieu. On peut le regretter, on peut le souhaiter. Moi, personnellement...
- Vous demandez pas l'annulation.
- Je vous dis que je souhaiterais qu'il...
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