Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, l'invité politique, Jean-Jacques Bourdin.
- Il est 8h36. Notre invité, Antoine Armand, ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie. Antoine Armand, bonjour.
- Bonjour. Merci d'être avec nous. J'ai plusieurs questions. Mais je vais commencer avec la réquisition, les réquisitions, enfin le réquisitoire contre Marine Le Pen et contre tous les prévenus dans le procès des dirigeants du Front National.
- Je dis Front National puisqu'à l'époque, c'était le Front National. Antoine Armand, est-ce choquant que Marine Le Pen soit inéligible ? Jean-Jacques Bourdin, je suis ministre de la République et la séparation des pouvoirs. Vous comprendrez que je peux pas commenter une décision de justice et encore moins une procédure de justice en cours.
- Bon. Je vous dis ça parce que, Gérard...
- D'Armanin, lui, n'hésite pas à dire que c'est choquant. Vous comprenez que D'Armanin puisse dire que c'est choquant qu'elle ne puisse pas se présenter en 2027 ? Chacun s'exprime. Il y a des parlementaires, des anciens ministres qui s'expriment. Si je commente pas la procédure de justice, je commente pas non plus les débats afférents à cette procédure.
- Bien. Antoine Armand, vous êtes ministre de l'Économie. Le Mercosur, l'Union européenne va-t-elle signer la semaine prochaine au G20 l'accord entre l'Union européenne et le Mercosur ? Sur ces 5 pays d'Amérique du Sud.
- Jean-Jacques Bourdin, je vais essayer de le dire très simplement. Dans les conditions actuelles, le Mercosur, c'est non.
- C'est non parce que c'est nos agriculteurs et nos éleveurs en particulier qui seraient directement touchés, qui seraient directement affectés par l'arrivée de viande et notamment bovine dans des conditions absolument défavorables et déloyales.
- C'est non parce que, climatiquement, cet accord ne respecte pas les standards que nous nous sommes fixés que l'Union européenne.
- Est-il vrai que la France a passé un accord avec la Pologne, les Pays-Bas et l'Autriche pour bloquer l'accord et créer en quelque sorte une minorité de blocage ? Ce que je peux vous dire, c'est que je ne fais pas que dire sur les plateaux de télévision ou de radio que le Mercosur, c'est non.
- C'est qu'on s'organise avec les pays européens pour faire comprendre le danger que représenterait cet accord.
- Donc vous êtes en train de constituer une minorité de blocage.
- La France est totalement déterminée. Et quand je dis totalement, ça passe par les éléments que vous avez mentionnés.
- À ce que le Mercosur ne soit pas signé en l'État.
- Ça veut dire que nous sommes en train de créer une minorité de blocage avec d'autres pays d'Europe.
- Ça veut dire qu'on utilise tous les moyens, y compris les moyens institutionnels et de vote au niveau européen, pour que le Mercosur en l'État ne passe pas.
- Donc il n'y aura pas d'accord.
- En l'État, cet accord, il est inacceptable et insupportable pour nos agriculteurs.
- Vous le dites souvent à cette antenne. Vous les faites intervenir.
- Bien sûr. C'est très clair. Ça doit être aussi très clair pour l'ensemble de nos compatriotes.
- Bien.
- Mais l'idée de l'accord, c'est pas...
Transcription générée par IA