Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, l'invité politique, Jean-Jacques Bourdin. Notre invité, un homme qui n'a pas sa langue dans sa poche, qui dit ce qu'il pense, député LR Philippe Juvin des Hauts-de-Seine.
- Bonjour. Bonjour, M. Bourdin. Vous êtes chef des urgences à l'hôpital Georges Pompidou. Je parlerai de la santé aussi, évidemment.
- Mais je voudrais commencer avec la situation politique en France. Sommes-nous au bord d'une crise politique ? Mais il est certain que si on s'amuse à déstabiliser le Premier ministre, y compris dans la majorité, on peut avoir une crise politique, mais pas seulement politique, une crise financière.
- Le pays a besoin de grande stabilité. Et moi, je veux dire simplement à mes petits camarades qui font partie de la coalition centrale, qu'ils soient à horizon, en marche, au Modem, au LR, enfin la coalition, que le principe d'une coalition, c'est qu'on ne peut pas être d'accord sur tout, parce que sinon, ça s'appelle un partage.
- C'est-à-dire qu'on ne peut pas être d'accord sur tout, parce que sinon, ça s'appelle un partage.
- Or, personne n'a la majorité. Il faut faire preuve de prudence et de tolérance et se supporter entre guillemets les uns les autres pour le bien commun.
- Mais qui déstabilise la majorité ? Qui ? Allons-y ! Vous n'avez pas votre langue de bois.
- Regardez M. Armand, qui est un homme plutôt sympathique et avec lequel je partage beaucoup de points communs philosophiques, dirais-je, puisque comme lui, je crois qu'il faut d'abord baisser les dépenses avant d'augmenter les impôts.
- Oui.
- Mais comme M. Armand...
- On remet en cause le Premier ministre. Il crée les conditions d'une crise politique. Il faut faire très attention. Tout est très inflammable. Mais la France a besoin de stabilité avant tout.
- Mais quand il dit « attention », Antoine Armand, qui est ministre de l'Économie, lorsqu'il dit « attention » à l'impôt de trop, n'a-t-il pas raison ? Il a évidemment raison. Et moi, je n'arrête pas de le dire à l'Assemblée nationale. Attention, il faut d'abord baisser les dépenses avant d'augmenter les impôts.
- Donc sur le fond, je suis d'accord. C'est la manière de le dire.
- Et c'est le lieu où on le dit. Et il est normal qu'il ait cette discussion avec le Premier ministre. Il est normal qu'il ait cette discussion au Conseil des ministres.
- Mais quand il parle à l'extérieur du Sénacle, il faut que tout le monde ait la même parole. On a l'impression... Enfin voilà. Il a été maladroit.
- J'espère que c'est une maladresse. Et je pense que ça l'est. Il a été maladroit. Il faut pas qu'on ait l'impression que le gouvernement est divisé. Sinon, on va pas aller très loin.
- Alors Philippe Juvin, Michel Barnier plaide pour la stabilité et l'intérêt général. Absolument.
- Mais qui ? Qui tient le gouvernement entre ses mains aujourd'hui ? C'est le Rassemblement national, Philippe Juvin.
- Michel Barnier va recevoir Marine Le Pen lundi. Vous avez regardé. Tous les observateurs ont écouté Marine Le Pen ces derniers jours.
- Que...
Transcription générée par IA