Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, l'invité politique, Jean-Jacques Bourdin.
- Notre invité ce matin, Valérie Létard, qui est ministre du Logement. Bonjour.
- Bonjour, Jean-Jacques Bourdin.
- Merci d'être avec nous, Valérie Létard. Le logement, on en parle peu, malheureusement, dans les médias. Trop peu.
- Je rappelle quand même à chaque fois que c'est la première dépense d'un foyer, se loger. Donc c'est si important.
- Nous allons voir en détail ce que vous proposez, comme ministre, ce que propose le gouvernement, Valérie Létard.
- La crise politique est là. Crise politique avec, en CMP, hier... CMP, c'est la commission mixte paritaire Sénat-Assemblée nationale qui a voté le budget de la Sécurité sociale. Bien. Ce budget va venir à l'Assemblée, revenir à l'Assemblée nationale lundi.
- Que va-t-il se passer ? S'il n'y a pas vote, il y a 49-3. Si le budget n'est pas approuvé, il y a 49-3.
- Et s'il y a 49-3, il y a censure. C'est-à-dire que la crise politique est là, Valérie Létard. Vous êtes en train de la vivre.
- Comme nous, d'ailleurs, citoyens. Vous êtes en train de la vivre et ça vous inquiète.
- Eh bien, depuis notre arrivée au gouvernement, nous ne sommes pas restés les bras croisés.
- Et effectivement, comme l'a rappelé Michel Barnier, le projet de budget qu'il a proposé en 15 jours était perfectible.
- Qu'est-ce que nous faisons depuis notre arrivée ? Nous travaillons. Je travaille sur le champ du logement. À quoi ? À trouver des perspectives pour redonner confiance et embarquer une ambition pour produire du logement, rénover thermiquement.
- Je vais revenir sur le logement. Mais je voudrais quelques minutes m'attarder sur la crise politique qui est là.
- La crise politique, les conséquences.
- Ça veut dire que s'il y a censure, le RN va décider cet après-midi. S'il y a censure du gouvernement, ça veut dire démission de Michel Barnier, votre démission, démission de tout le gouvernement.
- Ça veut dire que la crise pourrait être amplifiée et aller, certains le demandent, jusqu'à la démission d'Emmanuel Macron.
- Alors ça, ce n'est pas moi qui pourrais vous donner la réponse. Par contre, ce que je peux vous dire...
- Est-ce qu'il y a cette possibilité ? Tous les champs sont possibles. Toutes les possibilités sont aujourd'hui entendues, évoquées.
- Pour autant, ce n'est encore une fois pas moi, ministre du Logement, qui pourrait vous le dire.
- Mais évidemment, aujourd'hui, nous entendons toutes les hypothèses.
- Tous les scénarios potentiels...
- Charles de Courson, Jean-François Copé, tant de voix disent qu'il n'y a plus qu'une solution, c'est la démission d'Emmanuel Macron.
- Mais ça ne fait que mettre en inquiétude et en incertitude le monde économique, les marchés financiers, poser et interroger les ménages dans leurs choix futurs.
- Est-ce que je vais acquérir un logement demain ? Est-ce que ça ne précipite pas ? Est-ce que ça n'aggrave pas la situation ? Justement, on voit aujourd'hui tous les jours des annonces de licenciements, de fermetures d'entreprises.
- Vous ne croyez pas que cette inquiétude...
- Le général qui pousse derrière tout cela n'amène pas justement...
Transcription générée par IA