Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, l'invité politique, Jean-Jacques Bourdin.
- Avec nous, Jérôme Gage, qui est député socialiste de l'Essonne et porte-parole du Parti socialiste. Jérôme Gage, bonjour.
- Bonjour, Jean-Jacques Bourdin.
- Pas d'abrogation de la réforme des retraites hier, pas de vote à l'Assemblée nationale. Pourquoi ? Le spectacle était navrant dans l'hémicycle hier. Vous savez, il y a une tradition qui est que les niches parlementaires permettent un jour par an à chacun des groupes de pouvoir débattre de sujets qui tiennent à cœur. Pour nous, les socialistes, c'est le 12 décembre prochain.
- Donc on a 5 ou 6 textes qui nous tiennent vraiment à cœur.
- Quel sera votre texte majeur, d'ailleurs ? Vous savez, on a pris des sujets de la vie quotidienne. Vous avez reçu il y a quelques jours ici mon collègue Philippe Brun, par exemple, qui porte une proposition de loi sur quelque chose qui pourrit la vie des habitants dans les quartiers, notamment, qui sont les pannes d'ascenseurs.
- Donc c'est un texte pour contraindre les ascensoristes à répondre plus rapidement à quelque chose.
- Ça, c'est bien.
- Vous savez, c'est des sujets qui sont pas en haut de la pile des préoccupations dans le débat politique. Mais moi, dans ma permanence à Massy, on vient quand il y a une panne d'ascenseur. Donc on a comme ça des sujets sur la vie chère, notamment en Martinique, en Guadeloupe et dans les départements et territoires ultramarins. Donc on a pris des sujets du quotidien très concrets pour nos concitoyens.
- Bon, hier, c'était la niche parlementaire.
- LFI avait fait le choix d'un texte sur l'abrogation de la réforme des retraites. Moi, j'ai pas de problème avec l'idée de revenir de 64 ans à 62 ans.
- J'ai été élu sur ce programme-là.
- J'ai fait campagne en 2024, notamment, pour l'abrogation dans le prolongement du mouvement social important sur ce sujet-là.
- Le problème qu'on a eu hier est d'abord un problème de forme. Pour la première fois, une sorte de tradition non dite, mais qui s'est toujours pratiquée, était de respecter la niche parlementaire des autres groupes. Et là, on a le socle commun qui a décidé de pourrir cette niche en déposant des centaines d'amendements, ce qui fait que le texte n'a pas pu être examiné. C'est un précédent qui est fâcheux, parce que ça veut dire que demain, on peut jouer comme ça, à bloquer totalement une niche parlementaire. Et donc, on n'a pas eu de débat sur le fond.
- Il n'y a pas eu de débat. Alors il y a eu des incidents. Il y a eu cet accrochage entre un député modem. Bon. Mais il y a eu quelque chose qui me...
- Vous allez me dire quel est votre sentiment. Des listes, des noms et des visages de députés rendus publics, députés qui ont déposé des amendements contre le texte abrogeant la réforme des retraites à 64 ans.
- C'est un décent. C'est de la dénonciation, non ? Jérôme Guedj.
- On va utiliser les bons mots. Chaque vote...
Transcription générée par IA