Retranscription des premières minutes du podcast :
- « Savoir et comprendre le matin avec notre invité politique, ce matin Edwige Diaz qui est députée de Gironde et vice-présidente du Rassemblement National. Edwige Diaz, bonjour. » « Bonjour, merci pour votre invitation. » « Bon, alors, on a besoin de comprendre et je me mets à la place de toutes celles et ceux qui nous écoutent, qui veulent savoir ce qui va se passer.
- Remarquez, vous ne le savez peut-être pas ce qui va se passer. Que va-t-il se passer dans la journée, Edwige Diaz ? » « Il peut se passer beaucoup de choses. Les cartes sont entre les mains du gouvernement. Ce qu'on sait à aujourd'hui, c'est qu'on sait qu'à 15h, il y aura le vote sur le projet de loi de finances de la Sécurité sociale, qui est un mauvais budget, et que parce que le gouvernement a décidé de mettre fin de manière unilatérale aux discussions, ce gouvernement minoritaire risque d'activer le 13 impopulaire 49.3. » « Non, attendez. Avant d'activer le 49.3, il faut que le budget soit repoussé. Avant d'activer... » « C'est pas sûr. En fait, le gouvernement a le choix. Ou il laisse les discussions aller jusqu'au vote, et dans ce cas-là, le budget de la Sécu sera vraisemblablement rejeté.
- En tout cas, nous, ARN, nous le rejetterons parce que c'est un... » « C'est un mauvais budget. Et donc, le gouvernement peut décider de le faire passer en force via le moyen que tout le monde connaît maintenant, c'est-à-dire le 49.3. » « C'est-à-dire que vous rejetez le budget. Ça, c'est acquis. » « Ah oui, on ne peut évidemment pas voter le budget en État, sauf si le gouvernement revient sur ses déclarations d'hier, puisque je rappelle qu'hier, les deux ministres, celui du budget et celui de l'économie, ont indiqué par voie de presse que c'était terminé, qu'il n'y aurait plus de discussion et que le budget serait présenté en l'État. » « Oui, je dirais. Ils ont dit... Pardon. Je vous dis. J'ajoute un complément d'information. Ils ont dit que c'est le texte de la CMP qui a été transmis à l'Assemblée nationale.
- La CMP, c'est la Commission mixte paritaire, députés-sénateurs. Les députés-sénateurs ont décidé d'un texte qui ne vous convient pas. On est bien d'accord.
- Sauf que ce ne sont pas les ministres qui décident.
- C'est Michel Barnier qui décide. C'est le Premier ministre. » « Oui. C'est la raison pour laquelle le Premier ministre peut encore aujourd'hui introduire des amendements sur ce texte budgétaire de la Sécu issue de la Commission mixte paritaire.
- Donc, c'est pour ça que je vous dis qu'il peut encore se passer des choses. Nous, avec Marine Le Pen, nous lui avons rappelé les lignes rouges qu'elle a déjà défendues la semaine dernière face à M. Barnier, même si elle a été confrontée à un mur.
- Et nous, nous avons dit qu'il est tort de question.
- Il est tort de question que les retraites soient ponctionnées de 3,5 milliards...
Transcription générée par IA