Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, l'invité politique, Jean-Jacques Bourdin.
- Avec nous ce matin, Guillaume Casbarian, qui est ministre de la Fonction publique. Bonjour.
- Bonjour. Encore ministre de la Fonction publique, Guillaume Casbarian. Oui, c'est cela. Bien.
- Michel Barnier, ce soir, sur TF1 et France 2. Mais pourquoi dire, selon vous ? Que devrait-il dire et que va-t-il dire ? Vous ne savez pas. Bien sûr, je ne sais pas. Et c'est à lui de décider ce qu'il souhaite dire aux Français, puisque je pense que ce soir, il s'adresse largement à tous les Français. Je pense qu'il aurait en tout cas intérêt à rappeler tout ce qui a été fait et tout ce qu'il a fait pour convaincre les parlementaires de laisser passer ce budget.
- Michel Barnier a toujours été dans l'écoute, la négociation, le dialogue avec les parlementaires.
- Et jusqu'à la dernière minute, il a proposé de bouger un certain nombre de lignes, que ce soit sur les retraites, les petites retraites... Oui.
- Que ce soit sur l'électricité, que ce soit sur les charges qui pèsent sur le travail, que ce soit sur les médicaments, encore hier.
- Donc chaque instant, il a été dans le dialogue et dans la négociation. Donc je pense qu'il va rappeler tout ce qu'il a fait.
- Et puis je pense... Il va charger Marine Le Pen ? En tout cas, je pense qu'il faut que chacun, vos auditeurs et tous les Français soient au courant de ce qui peut se passer si cette censure est votée.
- Je vais y revenir. Et donc je pense qu'il faut quand même que chacun ait conscience avant d'appuyer sur le bouton de ce qui se passe et des conséquences potentielles pour les Français.
- Et je crois que ça, c'est quelque chose que tout le monde doit comprendre en responsabilité.
- Michel Barnier a pris ses responsabilités.
- Vous allez nous expliquer quel est le risque, Guillaume Casparian. Ne vous inquiétez pas.
- Mais j'ai des questions avant. Première question. Il y a deux motions de censure qui ont été déposées, l'une par le NFP et l'autre par le Rassemblement national.
- Est-ce que vous pensez vraiment que Marine Le Pen va voter la motion de censure du NFP ? Écoutez, c'est ce qu'elle a annoncé et indiqué.
- Oui. Mais ce qui est quand même particulièrement surprenant, c'est que quand vous lisez la motion de censure du NFP, vous avez tout un paragraphe à charge sur le RN expliquant que c'est un parti au Dieu. Alors je vais le lire. Je vais le lire.
- Allez-y, M. Bourdin. Le Premier ministre a cédé aux plus viles obsessions de l'extrême droite avec une nouvelle loi immigration qui poursuivrait la faillite morale et politique et avec une remise en cause de l'AME qui ajoute humanité et dignité à ceux qui foulent notre sol.
- Voilà.
- Et donc vous allez avoir Marine Le Pen qui, joyeusement, avec les députés de M. Mélenchon, vote ce même texte et se rejoigne dans un même texte avec le paragraphe que vous venez...
Transcription générée par IA