Retranscription des premières minutes du podcast :
- En direct de Lyon, Sud Radio, l'invité politique, Jean-Jacques Bourdin.
- Merci d'être avec nous sur l'antenne de Sud Radio ce matin.
- Nous sommes en direct de Lyon à l'occasion de la fête des Lumières, 25e anniversaire de la fête des Lumières.
- Et nous recevons ce matin le maire de Lyon, Grégory Doucet. Bonjour.
- Bonjour.
- Merci d'être avec nous sur l'antenne de Sud Radio. Je rappelle qu'on entend Sud Radio, on écoute.
- On écoute, c'est mieux, je préfère.
- Alors, Sud Radio sur Lyon, 105.8, c'est la fréquence FM et DAB si vous êtes en voiture, DAB+.
- Bien. Grégory Doucet, parlons d'abord, avant de parler de Lyon, de la fête des Lumières, de la situation ici à Lyon, parlons de la situation nationale, la situation politique.
- Aujourd'hui, que dites-vous aux Lyonnais qui sont perplexes, inquiets, après ce qui s'est passé hier à l'Assemblée nationale ? Alors, c'est vrai que ce qui s'est passé hier à l'Assemblée nationale, M. Bourdin, c'est la suite d'une séquence complètement folle qui a commencé au mois de juin avec l'annonce de la dissolution, qui a continué dans les jours, dans les semaines qui ont suivi avec ces messages comme quoi les finances du pays n'allaient pas bien et puis notamment comme quoi les collectivités locales seraient les premières responsables du déficit. Vous savez, à l'époque, quand j'entends ça, moi, on est au début de l'été, je me dis, je ne comprends pas, j'ai l'œil sur mon budget, je vois très bien que les comptes de la ville, en tout cas de la ville de Lyon sont bien tenus, mais je connais aussi ce qui se passe dans les autres villes. Je sais que les collectivités locales sont bien gérées. On entend les messages du président, du ministre des Finances de l'époque.
- On se dit, mais on marche sur la tête. À la rentrée, moi, quand je reçois les résultats de l'agence de notation qui nous donne la plus haute note en matière de gestion financière en disant, la ville de Lyon est bien gérée, sa dette est bien maîtrisée, etc. Je me dis, mais qu'est-ce qui se passe à Paris ? Ces gens sont fous.
- Oui. Est-ce que ces gens sont fous ? Est-ce qu'à l'Assemblée nationale, ces gens, comme vous dites, ont été irresponsables hier ? Moi, c'est pas ce que je dirais, mais je vous dis, on est dans une séquence... Pourquoi ? Vous auriez voté la censure ? Oui, moi, je l'aurais voté. On est dans une séquence un peu folle. Vous auriez voté la censure avec le Rassemblement national. Peu importe. Ça ne vous gêne pas.
- On est dans une séquence folle. La question, elle n'est pas partisane, là. Elle est depuis la dissolution, depuis l'arrivée du gouvernement Barnier, qui était un gouvernement...
- Qui pouvait pas tenir. Qui pouvait pas tenir. Vous aviez un ministre qui disait blanc le lundi et puis un autre ministre qui disait noir le mardi.
- En fait, il n'y a pas de cohérence parce qu'il n'y...
Transcription générée par IA