Retranscription des premières minutes du podcast :
- Il est 8h36. C'est une première. C'est la première fois que je reçois Sarah Knafo, qui est députée européenne reconquête. Bonjour.
- Bonjour, M. Bourdin. Et merci d'être avec nous ce matin. Sarah Knafo, vous avez regardé Emmanuel Macron hier soir ? Absolument. Bon. Et qu'en avez-vous pensé ? Comme d'habitude. Sauf que cette fois, il a réussi à faire court. Mais il a le talent de parler pour ne rien dire.
- C'est-à-dire qu'il a fait une émission uniquement pour nous dire qu'encore une fois, il prenait pas du tout en compte ce que le reste de la classe politique avait pu dire, que tout le monde était coupable à part lui, qu'il ne démissionnerait pas.
- On pouvait s'y attendre. Voilà. C'était le message numéro 1.
- On pouvait s'y attendre. C'était le message numéro 1. Le message numéro 2, peut-être.
- Je resterai jusqu'au bout. Exactement. Je resterai jusqu'au bout, peu importe ce que vous faites.
- Moi, de ce que je comprends... Vous demandez sa démission, vous, Sarah Knafo ? J'aimerais vous dire oui, mais c'est du cirque. Oui, voilà, on aimerait qu'il démissionne. On n'aime pas Macron.
- Marie Le Pen le dit sans le dire, tout en le disant. Enfin du moins, c'est pas elle qui le dit. C'est Jean-Philippe Tanguy qui le dit.
- Vous avez aussi... J'allais dire Éric Zemmour. Non, mais vous vous rendez compte de ce que j'allais dire ? Vous pensez à lui, tout le temps. Jean-Luc Mélenchon.
- Jean-Luc Mélenchon qui appelle à la démission. Mais c'est du cirque, tout ça. Alors on demande à Emmanuel Macron de démissionner.
- Il nous répond « Je démissionnerai pas ». On a compris le caractère d'Emmanuel Macron. Il est du genre à nous dire « Il peut y avoir un million de personnes devant l'Élysée. Je resterai là. Je suis sur mon fauteuil. J'ai été élu pour 5 ans. » C'est ce qu'il a dit hier, en réalité.
- C'est la vérité, remarquez.
- C'est absolument la vérité. C'est pour ça que je trouve que c'est un peu du cirque. C'est un peu infantilisant.
- On est là à réclamer d'Emmanuel Macron. Moi, ce que je trouve paradoxal avec cette censure, c'est qu'on a des partis politiques à l'Assemblée qui ont voulu mettre une claque à Macron. Et le résultat, c'est qu'ils ont remis Macron au centre du jeu.
- On est tous là, hier, à attendre la déclaration de Macron à 20h, puis à se demander qui va nommer comme Premier ministre.
- Est-ce que ça va être un Premier ministre de droite ? Est-ce que ça va être un Premier ministre de gauche ? Un Premier ministre technique ? C'est lui qui a toutes les décisions en main, toutes les cartes en main, alors qu'avant-hier encore, c'était le RN en grande partie qui avait les cartes en main. Et on est venu rendre à Emmanuel Macron les pleins pouvoirs.
- C'est pour ça que vous n'auriez pas voté la censure ? C'est pour ça. Parce que si vous voulez, la capacité de...
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