Retranscription des premières minutes du podcast :
- « Sud Radio, l'invité politique, Jean-Jacques Bourdin. » « Invité ce matin, Sandrine Rousseau, députée écologiste de Paris. Sandrine Rousseau, bonjour.
- Merci d'être avec nous. Ce matin, Emmanuel Macron, 14h, va réunir plusieurs forces politiques, dont les écologistes, les socialistes et les communistes, pour échanger sur une éventuelle plateforme programmatique.
- De quoi s'agit-il ? Il s'agirait peut-être de construire un programme de gouvernement et un accord de non-censure.
- C'est dans cet esprit-là que Marine Tondelier et les écologistes vont à l'Élysée ? Pour moi, il n'y a pas d'accord de gouvernement. Ce n'est pas possible, en fait.
- On s'est opposé sur le budget où tout le groupe de Gabriel Attal, a mis toute son énergie pour ne pas voter les impôts sur les plus grandes entreprises, par exemple pour diminuer les niches fiscales pour les plus grandes entreprises.
- Je rappelle qu'en France, les petites et moyennes entreprises payent plus d'impôts que les très grandes entreprises en proportion de leur chiffre d'affaires.
- Donc, qu'est-ce qu'on va aller faire ? En fait, on est opposé sur le fond.
- Vous voyez bien que ce n'est pas possible.
- Vous regrettez que les écologistes y aillent ? Non, je pense qu'il faut toujours discuter.
- Mais là, la méthode d'Emmanuel Macron...
- On n'a pas changé, il ne veut pas être en cohabitation.
- Mais alors, discuter, sans compromis possible ? Moi, j'ai toujours posé le compromis à l'Assemblée.
- C'est ça qu'il faut comprendre, et c'est sans doute un peu flou depuis l'extérieur, mais il y a un gouvernement. Le gouvernement, dans notre Ve République, il est issu de la force arrivée en tête, c'est le nouveau Front populaire.
- Et derrière, il y a des compromis au Parlement.
- Le Parlement, c'est le cœur battant de la démocratie.
- Et oui, on propose des textes issus d'une ligne politique.
- C'est fondamentalement le mandat qui nous a été donné au moment de notre élection.
- Et derrière, dans l'Assemblée nationale, on respecte le vote de tous les Français, y compris ceux qui ne sont pas d'accord avec nous, en trouvant les compromis.
- Et moi, je m'étais même engagée à ce qu'il n'y ait pas de 49-3, de sorte que vraiment, on ne passe jamais en force, et qu'on préserve ce qui a été exprimé par la France, et qui donne l'Assemblée nationale actuelle.
- Mais Sandrine Rousseau, les Français vous demandent de sortir de la crise.
- Ils ne veulent plus de cette crise. Ils veulent un budget.
- Ils veulent un gouvernement. Ils veulent de la stabilité.
- Ou alors ? Ou alors ? C'est la solution Mélenchon.
- Démission d'Emmanuel Macron. Élection présidentielle immédiate.
- C'est aussi peut-être la solution de Marine Le Pen, même si elle ne le dit pas ouvertement.
- Elle le souhaite peut-être, Sandrine Rousseau.
- Donc aujourd'hui, les Français veulent un gouvernement.
- Donc il va bien falloir trouver une solution.
- Moi, j'ai surtout entendu des Français qui se sont tout à fait méprisés et non respectés par le monde politique.
- Oui, mais je voudrais dire, et je le pose, parce que...
Transcription générée par IA