Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, l'invité politique. Jean-Jacques Bourdin.
- Éric Piolle, notre invité ce matin. Bonjour. Bonjour.
- Éric Piolle, maire de Grenoble. Je ne dis pas député-maire de Grenoble. C'est impossible d'être député et maire.
- Mais le cumul des mandats... C'est juste une parenthèse que je fais pour commencer. Vous êtes favorable ou pas au cumul des mandats ? Vous aimeriez être député-maire ? Non. Je crois que le cumul des mandats, à la fois simultanément et d'ailleurs dans le temps, n'est pas bon.
- Je pense que maire de mandat, c'est bien. C'est pour ça que j'avais annoncé dès 2040 que je m'arrêtais en 2026.
- Donc je m'arrêterai en 2026 de ma fonction de maire. Bon, avec des regrets, évidemment, parce que c'est passionnant.
- Mais je pense que politiquement, c'est intéressant de changer. Et ce cumul de parlementaires et de maires ou de présidentes de départements, était une calamité. Donc je ne comprends pas pourquoi le sujet revient sur la table. Personne ne le demande.
- Vous allez abandonner la politique, Éric Piolle ? Non. Je vous espère porter ma pierre à la construction d'un édifice collectif...
- Comment ? ...qui nous permette aujourd'hui cet espace humaniste, écologiste, de gagner la confiance des Français.
- En prenant des responsabilités au sein des écologistes ? Ça peut, effectivement.
- En étant, je sais pas, moi, candidat à la présidence de la République au nom des écologistes ? Ça, je l'ai été.
- Je crois structurellement que la prochaine fois, ça sera beaucoup plus collectif que 2022. D'une part, ça sera beaucoup plus transpartisan.
- Ça sera avec la société civile. Et idéalement, pour être un peu en phase avec l'époque, ça serait bien qu'on ait une femme candidate.
- Oui, transpartisan. Alors là, Éric Piolle, transpartisan, ça, c'est un vœu pieux. Il y a du chemin. Il y a du chemin. C'est pas un vœu pieux.
- C'est le chemin de la victoire pour proposer un projet qui soit enthousiasmant. On est beaucoup sur la défensive, alors qu'en pratique, nos propositions, on améliore la vie des gens. C'est pas juste faire moins pire. C'est améliorer la vie des gens, retrouver un enthousiasme politique qui semble parfois avoir disparu.
- Bien. Parlons de Mayotte. Je reviendrai sur la politique, évidemment. Parlons de Mayotte ravagée. La reconstruction sera longue. Manque d'eau, manque de nourriture.
- Des efforts sont faits. L'État fait des efforts. Mais il y a cette urgence incroyable. Des dons arrivent de tous les côtés. Est-ce que la ville de Grenoble, l'agglomération grenobloise vont donner à Mayotte pour Mayotte ? Il va y avoir sans doute des citoyens qui vont donner après des collectivités.
- Aucune initiative de la ville ni des collectivités. Nous avons fait une minute de silence lors du conseil municipal. Je suis frappé, moi, de cette question.
- Nous sommes en France. Nous sommes en France. Donc est-ce qu'il faut qu'il y ait de la solidarité financière entre collectivités ? La question se posera.
- Elle se posera sans doute un peu partout. Ce qui me frappe aujourd'hui, ce n'est pas...
Transcription générée par IA