Retranscription des premières minutes du podcast :
- « Sud Radio, l'invité politique, Jean-Jacques Bourdin. » « Il est 8h36, notre invité ce matin, Boris Vallaud, qui est député socialiste des Landes et patron des députés socialistes de l'Assemblée nationale. Bonjour. » « Bonjour. » « Merci d'être avec nous, Boris Vallaud. Nicolas Sarkozy condamné, 3 ans de prison, dont un enferme sous bracelet électronique.
- C'est le juge d'application des peines qui déterminera les conditions dans lesquelles il devra porter ce bracelet.
- Condamnation pour corruption active et trafic d'influence. C'est un désastre pour la politique ? » « C'est un désastre pour Nicolas Sarkozy, d'abord. C'est lui qui est condamné.
- Je n'ai pas l'habitude de commenter les décisions de justice, mais je ne peux qu'être accablé par ce dont je suis le témoin, comme beaucoup d'autres Françaises et Français. » « Je me trouve condamné et probablement à devoir porter pendant un an un bracelet électronique. Voilà. Ce n'est pas l'idée qu'on se fait de ce que doit être un serviteur de l'État. » « Est-ce que la justice vous semble plus dure avec les responsables politiques aujourd'hui ? » « Mais elle doit être exemplaire pour toutes et tous, parce que nous sommes toutes et tous des citoyens, des justiciables, et on ne peut pas se plaindre d'une justice trop laxiste pour les uns et qui serait trop dure pour les autres. » « Je ne veux pas accepter l'injustice, dit Nicolas Sarkozy. » « Je ne peux pas accepter l'injustice. » « Oui, mais qu'il accepte les décisions de justice, surtout après 12 ans d'instruction, de procès, de possibilités. » « Il devrait se taire ? » « Écoutez, il conserve la liberté de parole, s'il ne conserve plus, mais il met sa liberté de mouvement. » « Est-ce qu'il devrait être écarté de toutes les cérémonies officielles, selon vous ? » « Écoutez, vraiment, je n'en sais rien. C'est déjà suffisamment, je trouve, piteux. » « Le débat est aussi ouvert sur sa légion d'honneur. » « Je trouve ça aussi piteux. Je crois que les règles doivent être les mêmes pour tout le monde.
- Et si la grande chancellerie doit s'interroger pour les uns, elle doit s'interroger aussi pour les autres. » « Pour lui aussi. » « Sans aucun doute. » « Bien, Boris Vallaud, parlons de politique politicienne, au sens un peu plus noble.
- Quoique, politique politicienne, ce n'est pas toujours très noble. » « Oui, je suis bien avec vous. » « En ce moment, nous vivons un épisode de politique politicienne.
- Et d'ailleurs, les Français... D'ailleurs, Boris Vallaud, je voulais...
- Parce que j'ai été frappé... Hier matin, j'avais le patron de la CFTC avec moi.
- Et j'ai été frappé par devoir...
- Voir une lettre que vous a envoyée tous les responsables patronaux et des syndicats de salariés en vous disant « Maintenant, ça suffit.
- Maintenant, il faut que vous trouviez une solution.
- Maintenant, il faut penser à l'avenir de la France. » Parce que les petites entreprises ont...
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