Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, l'invité politique, Jean-Jacques Bourdin. Notre invité ce matin, François-Xavier Bellamy, député européen, vice-président exécutif des Républicains.
- François-Xavier Bellamy, bonjour. Bonjour. Bien. Nous allons en savoir plus grâce à vous. Vous étiez hier à Matignon autour de François Bayrou.
- Vous n'étiez pas seul. Tous les partis politiques qui ont participé à la vie politique, aux responsabilités depuis maintenant la Ve République étaient représentés autour de la table. N'étaient pas là le RN, n'étaient pas là LFI. Bon. François-Xavier Bellamy...
- Moi, je crois, je me permets de le dire en commençant, que tous les partis auraient dû être représentés. Bon, vous pensez.
- Mais je le dis depuis le début. Quand on veut consulter les forces politiques, on consulte toutes les forces politiques.
- Même les forces politiques qui ne veulent pas participer au gouvernement.
- J'ai des désaccords évidents avec les formations politiques qui étaient autour de la table. Et pourtant, c'est nécessaire de respecter tous les Français, tous les électeurs français à travers leurs élus. Et encore une fois, ça n'empêche pas d'avoir des désaccords.
- Mais soit on consulte tout le monde, soit on consulte personne. Bien. Est-ce qu'il a proposé à tous les chefs de partis, tous les représentants qui étaient là d'entrer au gouvernement ? Est-ce que François Bayrou vous a proposé d'entrer au gouvernement ? Non. Il a posé la question de...
- ...de savoir quelle formation politique était partante pour participer à un gouvernement. Et effectivement, la question a été posée en ces termes.
- Pour nous, la réponse est très simple. Elle est toujours la même.
- Pour vous, les Républicains, quelle est la réponse ? La réponse, elle dépend du mandat, de la mission de ce gouvernement. La seule chose qui compte... Vous savez, je pense que les Français doivent être écoeurés.
- Et je le suis un peu avec eux par le spectacle de ces discussions partisanes interminables.
- Ah oui, moi aussi.
- Moi, la seule chose qui compte pour moi, la seule chose qui compte pour nous, c'est la France. La France, la France, la situation des Français, leurs inquiétudes, leurs espoirs, c'est ça qui compte aujourd'hui.
- Mais Boris Vallaud, qui était à votre place, me disait exactement la même chose hier matin. Exactement.
- Mais vous savez, Boris Vallaud, il est du Parti socialiste.
- Oui.
- Mais quand on a eu une réunion du même type à l'Élysée il y a quelques jours de cela, il a dit une chose que j'ai trouvée très vraie. Et je suis d'accord avec lui pour ça.
- Il a dit...
- On est là. On n'est pas tous d'accord. On ne nous mettra pas tous d'accord. Dans ce pays, il y a une gauche et il y a une droite. Et le clivage politique, ça existe.
- Et moi, j'ai résisté au macronisme pendant des années parce que je ne crois pas en même temps. Je pense qu'on ne peut pas mentir aux gens.
- Je pense que la politique, c'est faire des choix et que pour résoudre un problème, il y a plusieurs...
Transcription générée par IA