Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-10h, Maxime Liedot.
- L'interview politique, 8h37, Edwige Diaz, vice-président du Rassemblement National et député de Dordogne.
- Bonjour.
- Bonjour, de Gironde.
- De Gironde, excusez-moi.
- C'est en Nouvelle-Atlantique, mais c'est juste à côté.
- C'est ça, c'est le Blayé, le Nord-Livournais.
- C'est ça, de Gironde, pardonnez-moi.
- De Gironde, qu'est-ce que vous avez fait, Edwige Diaz ? Qu'est-ce que nous avons fait ? Qu'est-ce que vous avez fait à Xavier Bertrand, pour qu'il soit en colère comme ça ? Non, mais il y a eu une espèce de polémique qu'on n'explique pas.
- Marine Le Pen n'est pas intervenue auprès de M. Bayrou.
- Ce n'est pas elle qui a choisi le gouvernement.
- Vous savez, si on avait choisi le gouvernement, ça serait Jordan Bardella, Premier ministre.
- Donc là, le gouvernement de M. Bayrou et l'éviction de M. Xavier Bertrand, nous n'y sommes pour rien.
- Mais en tout cas, c'est vrai que c'est assez surprenant de la part d'un président de région, de quelqu'un qui s'est vu ministrable.
- C'est assez surprenant.
- De le voir à ce point méprisant, insultant, incompétent et en plus de mauvaise foi.
- Qu'il est en train de révéler les coulisses de ses échanges avec M. Bayrou.
- D'ailleurs, en fait, il y en a un des deux qui ment.
- On ne sait pas lequel c'est.
- Mais je pense très sincèrement, je ne sais pas.
- Mais en tout cas, ce comportement, ces communiqués, cette attitude, ces petites phrases, n'élèvent pas le niveau de la politique en France.
- Mais il y a aussi quand même une interrogation qu'on peut avoir de votre attitude.
- Je parle du Rassemblement National, pas vous personnellement, vis-à-vis de Xavier Bertrand.
- Parce que si on refait le film, même, on va dire, des deux, trois jours précédents, on a eu Xavier Bertrand, pas Premier ministre.
- On l'avait compris, il brisait la mâchoire, il ne fallait pas le dire, c'était une attaque beaucoup trop violente envers le Rassemblement National.
- Ça, on a compris.
- Ensuite, on avait dit, bon, finalement, Xavier Bertrand, pourquoi pas un autre ministère ? Et là, on voit Xavier Bertrand, ministère de la Justice, on a compris que ça bloquait.
- Qu'est-ce que c'est, sinon que de l'interpréter, on va dire politiquement, comme une crainte qu'il pèse potentiellement sur les décisions judiciaires qui attendent Marine Le Pen ? Oulala, non, là, vous partez très vite.
- Je le répète, Marine Le Pen n'est pas intervenue dans l'absence de nomination de M. Bertrand.
- Mais comme son nom était cité, en effet, nous avons dit ce que nous pensions de lui.
- En fait, nous avons juste rappelé son bilan que lorsqu'il était ministre de la Santé, il est à l'origine de la suppression d'environ 40 000 lits.
- C'est aussi lui qui est à l'origine de la financiarisation.
- Oui, c'est ça.
- C'est vraiment lui qui est à l'origine de la financiarisation de l'hôpital public, notamment avec la tarification.
- C'est lui qui, dans sa région, est attaché au démantèlement du service public puisqu'il a ouvert les lignes TER...
Transcription générée par IA