Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-10h, Maxime Liedot.
- 8h37, bonjour Yann Brossard.
- Bonjour.
- Vous êtes sénateur de Paris, porte-parole du Parti Communiste.
- Dans la vie politique française, est-ce qu'on a eu le droit au passage du Père Noël ou à la sanction du Père Fouettard ? Un peu des deux, enfin en tout cas moi j'ai eu le droit au passage du Père Noël, j'ai l'impression que d'autres ont eu le droit au passage du Père Fouettard.
- Chacun son cadeau de Noël.
- On va commencer cette interview par, on va dire, une bonne ambiance.
- Vous savez qui nous souhaite Joyeux Noël ici, à Sud Radio ? C'est Jean Gabin, écoutez.
- Dis donc, tiens-toi bien, mon aîné Florence, tu sais ce qu'elle a commandé, elle, au Père Noël ? Un cheval.
- Et puis pas un cheval de bois, un vrai cheval.
- Alors je me demande comment il va descendre par la cheminée.
- Et Valérie ? Ah ben Valérie, elle, c'est plus rationnel.
- Elle sera plutôt portée sur la boîte de couture, la planche et le fer à repasser.
- Une genre petite ménagère.
- Et le Mathias ? Ah, mon angeance, mon bulldozer.
- Ah ben lui, il a commandé une panoplie de pompistes.
- Tu sais, la casquette et puis le chiffon pour essuyer le pare-brise.
- Lui, il est hanté par le gasoil et le superbe.
- Enfin, j'aime mieux ça qu'une panoplie guerrière.
- Parce que les mitraillettes et les poignards de commando, j'en raffole déjà pas beaucoup pour les adultes.
- Mais pour les enfants, je suis carrément contre.
- Non, pour moi, Noël, c'est la paix.
- Et je trouve drôle de fêter la paix avec des arcs-busses plein les cheminées.
- C'est pas de circonstance.
- Tu vois, dans certains cas, je ne suis pas ennemi des images toutes faites s'y reposant.
- Et l'enfant dont on célèbre l'anniversaire le 25 décembre...
- Personnellement, j'ai toujours vu, comme sur les images bien pensantes, gentille, rigolante aux anges, entre son âne et son bœuf.
- Pas du tout casseur d'assiette.
- Noël, c'est un sapin essouillé dans la cheminée.
- Et les gosses qui nous font le plus joli des cadeaux, celui d'être là.
- Franchement, Jean Gabin porte-parole du Parti communiste, il y a de nombreux ça.
- En tout cas, c'était pas mal.
- C'était pas mal.
- C'était un bon choix.
- Bon, plus sérieusement, on entend beaucoup la petite musique, évidemment, du gouvernement, les différentes réactions.
- Quelles ont été, quand même...
- Les premiers mots, après une journée hier, en plein milieu de Noël, des premières passations de pouvoir ? Comment vous avez regardé tout ça ? D'abord, je ne suis pas persuadé que les Français aient été accrochés à ce remaniement et avaient le sentiment que leur avenir était suspendu à ce qui se disait à l'occasion de ces cérémonies de passation.
- Plus sérieusement, moi, ce qui me frappe, c'est que ce qui a été exprimé dans les urnes, en particulier aux dernières élections législatives, c'est une envie de changement.
- Ce qui leur est promis aujourd'hui, c'est la continuité, avec, au fond,...
Transcription générée par IA