Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-10h, Maxime Liedot.
- Il est 8h39 et je reçois Philippe Juvin, député droite républicaine des Hauts-de-Seine, membre de la commission des finances et chef des urgences de l'hôpital Pont-Vidou.
- Bonjour.
- Merci d'être avec nous. Est-ce que vous êtes souple ? Ça dépend des jours.
- Ça doit être compliqué quand même de soutenir à la fois un duo dans un gouvernement, Rotaillot-Darmanin et Éric Lombard, homme de gauche assumé à la tête de Bercy.
- Oui, vous avez raison.
- Alors écoutez, vous avez devant vous le député républicain qui, depuis plus de deux ans, dit qu'il faut arriver à une coalition parce que la France a besoin d'un gouvernement tout simplement pour fonctionner et a besoin d'une majorité.
- Donc quand il n'y a pas de majorité dans les urnes, il faut que les hommes et les femmes politiques soient suffisamment intelligents et souples pour créer des majorités.
- Encore une fois, ça c'est indispensable.
- Maintenant, une fois que j'ai dit ça, il y a la question de la feuille de route.
- Parce que vous avez raison de souligner un point, le gouvernement doit définir une feuille de route et aujourd'hui je ne la vois pas encore.
- Et au niveau de l'économie, comment vous allez faire pour potentiellement soutenir cette action ? Parce que quand on écoute la passation de pouvoir, et on en parlait à l'instant, il parle comme un homme de gauche.
- Régler l'urgence sociale, augmenter la justice sociale, on sait ce que ça veut dire, ça veut dire impôts, urgence climatique et écologique, et hommage à Michel Sapin.
- Ce n'est quand même pas l'habitude économique des républicains.
- Absolument, je ne vous cache pas que c'est un point de préoccupation.
- La situation économique du pays devait être en fait la seule préoccupation, je caricature bien entendu, des hommes et des femmes politiques, le matin, le midi, le soir, la nuit, parce que nous sommes sur un moment de décrochage et il n'y a pas d'autre solution qu'en fait régler la question de la dette.
- Comment ? Il faut dépenser moins, il faut dépenser mieux, il y a une gabegie partout et il faut travailler plus.
- Et c'est vrai qu'une fois que j'ai dit ça, j'ai parfois un peu l'impression d'être en désaccord avec la philosophie générale du nouveau ministre de l'économie, mais il vient d'être nommé, laissant lui le temps de présenter un budget, parce qu'aujourd'hui on n'a pas la feuille, on n'a pas le budget.
- Mais je vous le dis, je suis député républicain, je suis membre de la commission des finances, je suis un homme impliqué dans la vie sociale, je garde mon activité professionnelle comme vous l'avez dit, donc je vois les choses et le pays ne s'en sortira que s'il fait des économies et s'il arrête d'augmenter les impôts.
- Quand vous dites vous gardez en effet une activité sociale, je rappelle que en plus d'être député, vous êtes toujours chef des urgences de l'hôpital Pompidou.
- Quand vous dites...
Transcription générée par IA