Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-10h, Frédéric Brindel.
- 8h35, l'interview politique avec Nicolas Dupont-Aignan, bonjour.
- Bonjour M. Brindel.
- Je précise bien, Nicolas Dupont-Aignan, on en a parlé juste avant, souvent on vous fait une liaison qui du coup devient mal ta propos.
- Les noms propres ne s'accordent pas.
- Voilà, c'est dit.
- Bon, vous êtes bien sûr le président de Debout la France, ancien député, trois fois candidat à l'élection présidentielle, ex-maire d'hier, dont vous êtes toujours conseiller municipal.
- Nicolas Dupont-Aignan, le gouvernement a débarqué avec des solutions pour pallier au chaos hier à Mayotte.
- François Bayrou pouvait-il faire mieux, devait-il faire différemment ? Vous avez souvent dit, Mayotte, on a 20 ans d'abandon, ça suffit.
- Oui, mais écoutez, le gouvernement est sur place, moi je ne vais pas polémiquer pour polémiquer.
- La vraie question de Mayotte, c'est est-ce qu'on va enfin prendre les mesures qui s'imposent ? J'avais été à Mayotte en 2017, et à l'époque j'avais écrit une supplique au président de la République de l'époque, c'était François Hollande, sur la question de l'eau.
- On a été capable de mettre 1,4 milliard pour dépolluer la Seine, pour les Jeux Olympiques, et les Mahorais n'avaient pas d'eau.
- Et toujours pas en 2024.
- Donc, avant le cyclone.
- Donc la vraie question, c'est qu'on ne peut pas avoir des visites ministérielles permanentes depuis 20 ans, et ne pas avoir investi le minimum vital pour permettre aux Mahorais de survivre.
- Le deuxième point qui est maintenant crucial, c'est la question de l'immigration.
- Si on ne supprime pas le droit du sol à Mayotte, on continuera à avoir un afflux hallucinant de Comoriens qui viennent accoucher dans la première maternité de France, première maternité de France, pour avoir la nationalité.
- Et on ne réglera pas le problème des bidonvilles, le problème économique, le problème social, si la moitié de la population est clandestine, ou du moins étrangère.
- Ce n'est pas possible.
- Donc la vraie question, c'est de savoir si enfin, on va pouvoir changer les choses.
- Mais chaque ministre a proposé l'abrogation du droit d'eau-sol, on nous dit que ce n'est pas possible.
- Je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas voter une révision constitutionnelle sur ce point.
- En tout cas, nous entendons bien que vous ne souhaitez pas polémiquer, il faut une espèce d'union nationale, et on l'a bien compris.
- Ce gouvernement...
- Les Mahorais n'ont pas besoin, pardonnez-moi, mais ils n'ont pas besoin qu'à Paris, chacun mette son grain de sel.
- Moi, je vais juger sur les faits.
- Mais sur les réalités, ce qui est sûr maintenant, c'est suppression du droit du sol, vrai contrôle migratoire, vraie pression sur les Comores, et plan d'action.
- Voilà.
- Je doute qu'il soit mis en place, il faut être honnête.
- Mais ce n'est pas le moment, au moment où ils se reconstruisent, où ils pensent leur douleur, les victimes, d'en ajouter.
- Les Comores, pays voisins, donc un des voisins qui fournit l'immigration.
- Oui, et surtout vers lequel nous sommes faibles.
- Bon.
- Revenons sur ce...
Transcription générée par IA