Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-10h, Frédéric Brindel.
- Allez, une version très particulière pour ce nouvel an, les perspectives, les projections, et puis surtout le retour, le fameux débrief sur les voeux du président de la République, Emmanuel Macron.
- Avec nous, trois éditorialistes qui chacun représentent un peu un courant.
- Si on avait à dépeindre l'Assemblée Nationale, alors on coupe en trois.
- On parlait de Galette Desrois, finalement, on fait une part un peu plus à droite.
- Corinne Tapirot, conseillère d'arrondissement et présidente de l'Observatoire des parents de l'école.
- Bonjour et bonne année, chère Corinne.
- Bonjour et bonne année à vous et bonne année aux auditeurs.
- Bon, on prend la part du milieu.
- On retrouve Abel Bohi, président de l'association Tous Unis.
- Re-bonjour.
- Re-bonjour, vous étiez avec nous, mais je vous reçois une bonne année.
- Pareillement, la santé surtout.
- Voilà, et puis alors la part de gauche.
- Dien Abba Diop, porte-parole.
- Du Parti Socialiste.
- Bonjour et bonne année, Dien Abba.
- Bonjour, bonne année à vous ainsi qu'aux auditrices et aux auditeurs.
- Merci à tous les trois de nous accompagner.
- Bon, on revient déjà sur les voeux d'Emmanuel Macron.
- Nous aurons les audiences dans quelques instants, mais vous l'avez entendu, la consultation auprès des auditeurs de Sud Radio est terrible.
- À 89% pour l'instant, nous n'avons pas regardé.
- Écoutez ce premier extrait qu'on va vous envoyer avec John Rakotosafi, notre réalisateur, le fameux Mea culpa d'Emmanuel.
- Macron, Emmanuel Macron revient sur la dissolution et il dit lors de ses voeux ceci.
- Je dois bien reconnaître ce soir que la dissolution a apporté pour le moment davantage de divisions à l'Assemblée que de solutions pour les Français.
- Si j'ai décidé de dissoudre, c'était pour vous redonner la parole, pour retrouver de la clarté et éviter l'immobilisme qui menaçait.
- Mais la lucidité et l'humilité commandent de reconnaître qu'à cette heure, cette décision a produit plus d'instabilité que de sérénité, et j'en prends toute ma part.
- L'Assemblée actuelle représente néanmoins le pays dans sa diversité et donc aussi dans ses divisions.
- Elle est pleinement légitime et dans cette configuration inédite mais démocratique, elle doit savoir dégager des majorités, comme le font d'ailleurs les parlements des grandes démocraties, et notre gouvernement doit pouvoir tenir un chemin de compromis pour agir.
- Corinthe Apiero au moment de la décision.
- Au moment où vous entendez ça, vous regardez les vœux devant la télévision, vous vous dites « Ah, ça au moins c'est bien ou pas ? » J'essaye.
- Oui, vous faites bien d'essayer, mais j'ai un petit peu de mal à y lire un vrai mea culpa, parce que lorsqu'il nous compare à d'autres grandes démocraties, on n'a pas les mêmes régimes politiques, on n'a pas le même mode de fonctionnement.
- Moi, ça m'amuse d'entendre tellement de gens réclamer la proportionnelle.
- On n'a pas la proportionnelle, on voit le bazar qu'il y a aujourd'hui à l'Assemblée nationale.
- Mais le mea culpa, Corinthe Apiero, quand même.
- Non, il dit qu'il en prend toute sa part, mais il...
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