Retranscription des premières minutes du podcast :
- « Sud Radio, l'invité politique, Jean-Jacques Bourdin. » « Bien, j'avais envie de débuter l'année, non pas avec un invité purement politique, mais avec un invité qui va nous parler de politique, mais autrement.
- On a le temps, avant de recevoir des politiciens, je vais les recevoir, évidemment, comme nous l'avons fait tout au long de l'année 2024, mais nous le ferons évidemment en 2025.
- Notre invité ce matin, Frédéric Dhabi, bonjour.
- Bonjour, tous mes voeux.
- Tous mes voeux, vous êtes directeur général de l'IFOP, votre dernier livre, « Parlons-nous tous la même langue ? » aux éditions de l'Aube, avec Brice Socol, c'est cela ? Tout à fait.
- Et vous avez reçu le prix de Garfort, d'ailleurs, pour ce livre.
- Bien, nous allons regarder la vie politique et nous allons réfléchir à ce que pensent et ce que croient les Français.
- Et vous savez combien nous sommes attentifs ici à Sud Radio, vous connaissez bien Sud Radio parce que nous sommes partenaires de l'IFOP fiduciale, Sud Radio, partenaire maintenant historique, historique de Sud Radio, Frédéric Dhabi.
- Et donc, nous savons vous analyser les sentiments des Français, l'insatisfaction, la satisfaction aussi, les désirs des Français en ce début d'année 2025.
- Il est bon de réfléchir à tout cela et de commencer avec ce monde politique qui est en pleine ébullition, cette vie politique.
- Alors, les voeux d'Emmanuel Macron, je vais commencer, puisque, en fait, il a lancé l'année politique, Emmanuel Macron, mardi soir, il dit « Je voudrais soumettre aux citoyens des sujets déterminants pour la nation ».
- Alors, « soumettre aux citoyens des sujets déterminants pour la nation », ça veut dire quoi ? Il n'a pas prononcé le mot « référendum », mais c'est peut-être le mot de ce début d'année, « référendum », Frédéric Dhabi.
- Oui, vous avez raison, surtout que 2025, c'est 20 ans après, Jean-Jacques, le dernier référendum, le fameux référendum du 29 mai.
- Vous l'aviez suivi comme journaliste, moi comme sondeur, c'était une période incroyable où, rappelez-vous, sur un texte très compliqué, on a eu le pays qui s'est passionné, qui est rentré dans sa dispute nationale avec 70% de participation.
- Et il y a eu, on le voit encore dans nos enquêtes qualitatives, quand on fait parler les Français sur l'histoire politique, une déception parce que, dans un sens, les résultats de ce référendum n'ont pas été vraiment respectés avec le traité de Lisbonne, 3 ans après.
- Mais c'est vrai que le Président...
- Le Français avait dit non.
- Non, à 55%.
- À 55%, et finalement, ça a été oui.
- Oui, ça a été non, mais finalement, il y a eu un traité bis qui a été voté par le Parlement.
- Voilà.
- Et maintenant, c'est vrai qu'il a parlé, il est fréquent qu'il parle de référendum.
- Il en a parlé au moment des Gilets jaunes, au moment du grand débat, au moment des entretiens de Saint-Denis.
- Là, il a été beaucoup...
Transcription générée par IA