Retranscription des premières minutes du podcast :
- « Sud Radio, l'invité politique, Jean-Jacques Bourdin. » « Notre invité ce matin, Juliette Méadel, ministre déléguée chargée de la Ville. Bonjour. » « Bonjour. » « Merci d'être avec nous, la Ville. Si important, je reviendrai sur les problèmes d'insécurité, je reviendrai sur les problèmes de logement, sur tous ces problèmes-là qui pourrissent parfois la vie de nos concitoyens.
- Vous étiez proche ou vous êtes proche de Manuel Valls, Juliette Méadel ? « J'ai été sa ministre, absolument. » « Vous avez été sa ministre. » « Sous le quinquennat de François Hollande. » « Exactement. Vous avez été radiée du PS en 2017. » « Absolument. » « Absolument. Après avoir soutenu Emmanuel Macron. » « Oui, 2018. » « 2018, pardon. Opposée à la loi immigration, je m'en souviens. » « Absolument. Toujours aussi fermement. Pas toute la loi, parce qu'il y avait des choses bien dans la loi, mais surtout la prévérance nationale. » « Voilà. Et vous êtes aussi conseillère d'opposition à Montrouge.
- C'est important pour vous. » « Oui. » « Et justement, Montrouge, le 8 janvier 2015, Clarissa Jean-Philippe, policière municipale, est assassinée par Amélie Koulibaly, complice des frères Kouachi qui, la veille, avaient semé la terreur dans les locaux de Charlie Hebdo.
- Koulibaly, le lendemain, tuera quatre personnes de confession juive lors de la prise d'otage d'un supermarché cachère à Paris.
- 2017, vous étiez... 2018 ? 2016 ? 2017. Vous étiez secrétaire d'État à l'aide aux victimes, et notamment aux victimes du terrorisme, Juliette.
- « Aux victimes d'attentats. » « Donc vous avez côtoyé ces victimes, ces familles de victimes, et vous avez mesuré l'ampleur de cette tragédie terroriste. » « La mesurer presque même, la vivre évidemment à travers leur récit. Puis nous avons vécu aussi les attentats de Nice. » « Oui. » « Puis il y a eu d'autres attentats. » « Oui. » « Et en réalité, il y a eu beaucoup d'attentats, même des attentats islamistes contre les Français à l'étranger. » « Et ce qui était assez sidérant et marquant, c'était d'abord le courage de ces victimes, auxquelles je m'adresse aujourd'hui, puisque nous allons commémorer les dix ans de l'attentat de Charlie Hebdo et de l'hypercachère. » « Et surtout, ce que nous avons fait à l'époque, c'est que nous avons mis en place un service public pour aider ces victimes-là, c'est-à-dire une prise en charge globale, financière, judiciaire également, » « pour éviter que ce soit le parcours du combattant pour les victimes de, en fait, de catastrophes, de toutes catastrophes. » « Vous aviez une idée en 2018, un impôt, je me souviens de cela, un impôt pour soutenir la liberté d'expression. » « Oui, et c'était d'ailleurs destiné à aider Charlie Hebdo à pouvoir faire face à ces dépenses de sécurité qui sont considérables depuis qu'ils ont été victimes de l'attentat. » « Et c'était précisément aussi une manière de dire, nous sommes Charlie, nous revendiquons la liberté d'expression. » «...
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