Retranscription des premières minutes du podcast :
- « Sud Radio, l'invité politique, Jean-Jacques Bourdin. » « Notre invité ce matin, Florence Bergeau-Blaclaire, bonjour. » « Bonjour monsieur. » « Merci d'être avec nous. Vous êtes docteur en anthropologie, je le rappelle, présidente du Centre européen de recherche et d'information sur le frérisme.
- Votre dernier livre, « Le frérisme et ses réseaux, l'enquête, c'est bien cela ? » « Oui. » « Bon, c'est chez Odile Jacob, je ne me trompe pas ? » « C'est ça. » « Bien, je suis content de vous recevoir. Je pense avoir été l'un des premiers à vous donner la parole. » « Le premier, oui. » « Le premier à vous donner la parole, Florence Bergeau-Blaclaire.
- Vous vivez sous protection policière, je le rappelle.
- Tous ceux qui critiquent sérieusement l'islamisme sont, ou seront, tôt ou tard, menacés et placés à l'extrême droite.
- C'est vous qui l'avez dit, qui l'avez écrit.
- Vous êtes l'extrême droite ? Je vous pose carrément la question, franchement.
- « Non, je ne suis pas d'extrême droite. » « Et c'est la raison pour laquelle j'ai fait ce tweet, expliquer qu'à partir du moment où on en parle, simplement en parler de façon critique, non apologétique, à ce moment-là, on est immédiatement suspect de travailler pour un parti politique, alors l'extrême droite en particulier. » « Bien. Dix ans après Charlie, les attentats terroristes islamistes des 7, 8 et 9 janvier 2015, vous êtes avec nous.
- La liberté d'expression et le droit des Français juifs à vivre en paix.
- Ils étaient visés lors de ces attentats.
- Le djihad était exporté en Europe et en France il y a dix ans.
- Dix ans après, selon vous, que reste-t-il de l'esprit Charlie ? » « Alors, c'est vrai qu'il y a deux choses derrière ce drame de Charlie Hebdo.
- Il y a d'abord, évidemment, les attaques terroristes qui ont décimé une rédaction, tué des policiers.
- Les frères Kouachi débarquant comme ça chez Charlie Hebdo.
- Et tuant à la Kalachnikov.
- Et puis, il y a une autre dimension, c'est le symbole Charlie.
- C'est le « Je suis Charlie ».
- « Je suis Charlie », c'est la liberté d'expression de façon inconditionnelle.
- Ce n'est pas « Je suis abonné à Charlie » ou « J'aime les dessins de Charlie ».
- On peut nous l'aimer, peu importe.
- Mais c'est « Je suis attaché à la liberté d'expression de façon inconditionnelle ».
- « À la laïcité, à l'universalisme. » « La liberté d'expression et l'irrévérence au blasphème. » C'est ça.
- Et donc, à contrario, le fait de ne pas être Charlie, ça veut dire, bien sûr dans le cadre de la loi, mais ça veut dire qu'on accepte, d'une certaine manière, que la liberté d'expression soit conditionnée aux sentiments d'offense des croyants, à la sensibilité, etc.
- Et c'est ça, à mon avis, le problème.
- Alors justement, vous dites « c'est ça, à mon avis, le problème ».
- Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que, selon vous, la liberté d'expression,...
Transcription générée par IA