Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, l'invité politique, Jean-Jacques Bourdin.
- Il est 8h36. Notre invité, Benjamin Haddad, ministre chargé de l'Europe. Bonjour.
- Bonjour. Merci d'être avec nous. On va revenir évidemment sur la déclaration de politique générale de François Bayrou.
- Mais nous allons parler d'Europe, évidemment. Nous allons parler du monde.
- Elon Musk et Donald Trump, surtout Donald Trump et Elon Musk. Nous allons parler de l'Algérie et de la guerre entre l'Ukraine et la Russie.
- Ça nous concerne évidemment. Benjamin Haddad, les retraites. Ni annulation, ni abrogation, ni gel, ni suspension de la réforme.
- Mais le chantier est rouvert. C'est bien cela. Comprendre une mission flash de la Cour des comptes sur le financement.
- Ensuite, des négociations entre les partenaires sociaux. Un conclave. Négociations.
- Tous les sujets sans tabou. C'est ce qu'a dit François Bayrou.
- Donc si accord, très bien. Si pas accord, on reprend la réforme Borne. C'est bien cela. Voilà. J'ai bien résumé.
- Écoutez, ce qu'on a entendu hier, je pense, de la part du Premier ministre, c'était un discours d'apaisement, de volonté d'unité, de dialogue, à un moment où on voit que le pays et surtout notre classe politique, notre Parlement est fracturé. On a des divisions. Les Français veulent de la stabilité.
- Et François Bayrou a proposé au fond...
- Un discours de la méthode. Dans cette période inédite de notre vie politique, où on a besoin de trouver des compromis, d'avancer ensemble, on remet sur la table sans tabou, avec en même temps l'honnêteté de dire que sur le système de retraite, effectivement, il y a des déficits.
- Et donc il faut qu'on soit capable de répondre à ces déficits pour sauver notre système de retraite par répartition.
- C'est pour ça que moi, en tant que député Renaissance, non seulement j'ai voté, mais j'ai soutenu activement cette réforme des retraites.
- Aussi parce que si on veut pouvoir financer nos services publics, si on veut pouvoir continuer à générer de la croissance, à générer des investissements, eh bien il faut travailler plus et plus longtemps. Mais là, François Bayrou a décidé de faire confiance.
- Il fait confiance aux partenaires sociaux pour se mettre autour de la table, pour avoir une réflexion sur le fait de réouvrir...
- Surtout, il cherche une voie pour ne pas être censuré, quoi. C'est surtout ça. C'était son objectif hier, évidemment, Benjamin Haddad.
- Mais au fond... Oui.
- Encore une fois, à partir du moment où on a besoin de stabilité, on a besoin de dialogue, eh bien oui, trouvons des voies de compromis.
- Écoutons les forces politiques qui veulent avancer. Il a fait la distinction entre ceux qui font partie du socle aujourd'hui au gouvernement, ceux qui sont dans une opposition radicale et frontale. On pense bien sûr à la France insoumise qui ne rêve que de chaos et de conflictualisation.
- Et puis ceux qui ne sont pas au gouvernement mais souhaitent tout de même partager les responsabilités, souhaitent avancer, souhaitent trouver des compromis. Je pense notamment aux partis socialistes.
- Donc c'est aussi un...
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