Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, l'invité politique, Jean-Jacques Bourdin. Notre invité ce matin, Caroline Yadant, députée... D'abord, bonjour, Caroline Yadant.
- Bonjour, Jean-Jacques Bourdin. Je rappelle que vous êtes députée, ensemble pour la République, des Français de l'étranger et cette zone Proche-Orient, qui, évidemment, concerne Israël. Vous êtes la députée des Français d'Israël. On est bien d'accord, hein, Caroline Yadant ? Israël aussi. Israël aussi. Caroline Yadant, vous rentrez d'Israël, d'ailleurs. Vous étiez hier encore...
- Hier soir. Oui, je suis rentrée hier soir. Vous êtes rentrée hier soir. Cet accord, accord dont on parle depuis hier, annoncé en premier par Donald Trump, j'y reviendrai, cet accord a failli capoter dans la nuit. C'est l'information que vous nous donnez ce matin, Caroline Yadant ? Alors absolument. Moi, j'ai eu une information cette nuit, comme quoi ça a failli capoter au dernier moment, parce que le Hamas a voulu se rétracter et revenir notamment sur les points d'accord. Un point d'accord qui était le droit de veto accordé à Israël sur l'identité des archi-terroristes qui seront libérés dans le cadre de l'accord. Et le Premier ministre israélien a ordonné à l'équipe de négociateurs de ne rien céder sur ce point. Voilà.
- Sur ce point. C'est-à-dire ? C'est-à-dire qu'en fait, il faut rester... En fait, je pense que le message de ça... J'espère évidemment que cet accord va être conclu.
- Mais le message, c'est restons prudents.
- C'est la signature définitive d'un accord. On sait que jusqu'au dernier moment, tout est possible. Donc vraiment, restons dans cette prudence-là et ayons une pensée pour les familles des otages qui vivent. Actuellement, j'en ai rencontré beaucoup. C'est un supplice. C'est un supplice. C'est une torture psychologique à nul autre pareil, parce que vous imaginez bien que vous avez un proche dont vous ne savez pas s'il est mort ou s'il est vivant.
- Vous avez un proche qui subit le pire comme otage. Vous avez des enfants, vous avez des vieillards, vous avez des femmes, vous avez des adolescents.
- Et vous ne savez pas s'il va revenir. Alors il y a eu la liste des otages qui a été publiée hier. Mais cette liste des otages qui comporte 33 noms, on ne sait pas qui est mort, qui est vivant.
- Oui. Il y aurait un bruit qui circulerait comme quoi il y aurait quand même de nombreux morts dans cette liste-là.
- Dans cette liste parmi les 33 otages, de nombreux morts. Oui. Et donc c'est un supplice.
- Absolue. Et est-ce que vous me permettez, Jean-Jacques, parce que j'ai amené un tout petit extrait du rapport du ministre de la Santé israélien sur les conditions de vie, les conditions de détention de ces otages. Vous savez, quand on parle du terme « otage », on a l'impression que c'est un terme un petit peu générique.
- Et ça devient un peu banal de dire « les otages ». Mais moi, je suis frappée par l'idée qu'il faut absolument...
- comprendre et visualiser ce qu'ils sont en train de vivre, y compris le...
Transcription générée par IA