Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, l'invité politique, Jean-Jacques Bourdin. Notre invité ce matin, Thierry Breton. Thierry Breton, bonjour.
- Bonjour, Jean-Jacques Bourdin. Alors je rappelle que vous avez été ministre de l'Économie et des Finances, commissaire européen.
- Vous connaissez parfaitement les États-Unis. Vous avez enseigné aux États-Unis. Thierry Breton, vous avez rencontré Donald Trump.
- Ça vous est arrivé. Vous avez rencontré Elon Musk. Enfin bon. Hier, c'était la journée Trump. L'âge d'or commence, a déclaré le nouveau président des États-Unis.
- Le déclin de l'Amérique est terminé. Nous allons agrandir l'Amérique. C'est la phrase qui m'a frappé le plus hier. Le message est clair, Thierry Breton ? Vous savez, on sort d'une période un peu particulière aux États-Unis. C'est la fameuse période de transition des 100 jours.
- Oui. Entre le moment où le président élu est élu.
- Et puis le moment où il va prendre le pouvoir. Et là, c'est vrai qu'évidemment, le président élu, il a quand même tous les attributs de la puissance.
- Il n'a pas encore les moyens, par définition. Et donc il a la parole comme exercice du pouvoir. Et c'est vrai qu'il a beaucoup utilisé la parole pendant ces moments.
- Et on a entendu effectivement toutes les grandes lignes de ce qu'il comptait faire. Je crois qu'il faut les prendre au sérieux.
- Parce qu'on a vu, il a commencé déjà à signer ses décrets. Donc il va vraiment essayer de faire ça.
- Bon. Maintenant, on rentre... Ça y est, maintenant, dans le vif du sujet. La réalité.
- C'est la réalité depuis ce matin. On est maintenant précisément dans cette nouvelle période qui s'ouvre à nous de 4 années avec une nouvelle administration.
- Alors tous les 4 ans, ça change aux États-Unis. Vous l'avez rappelé. Moi, j'ai beaucoup connu ça. Donc dans cette période des 100 jours, les uns et les autres se réalignent sur la nouvelle administration.
- On l'a vu cette fois-ci de façon peut-être pour certains d'entre eux un peu plus bruyamment que d'autres. On peut penser à Mark Zuckerberg en particulier lorsqu'il est allé...
- À Marelle Lago pour, comment pourrons-nous dire, peut-être faire acte d'allégeance. Mais il faut pas le prendre non plus de façon caricaturale.
- Parce que je dirais que c'est assez commun, au courant, on va dire, plutôt, dans l'histoire américaine, que dans ces périodes, précisément, chacun se réadapte finalement à la nouvelle administration.
- Mais là, c'est vrai que les propos qui sont tenus, pour reprendre votre question, on peut comprendre, en particulier après ce qui a pu être dit sur le Groenland, par exemple.
- Oui.
- Du Panama. Voilà. Ça interroge, c'est sûr.
- Oui, ça interroge. Mais soyons pragmatiques. Parce que les États américains sont pragmatiques. Et Trump l'est plus que tout. Il est pragmatique.
- C'est un chef d'entreprise, Trump, avant tout. N'oublions pas. Finalement, il voit les États... Enfin, il gère une entreprise, l'entreprise américaine.
- Alors je sais pas si on peut dire ça. Parce que quand même... Ah bon ? Non, parce qu'il a quand même maintenant l'expérience... Peut-être qu'on aurait pu...
Transcription générée par IA