Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, l'invité politique, Jean-Jacques Bourdin.
- Alexis Corbière est avec nous, député de Seine-Saint-Denis. Bonjour.
- Bonjour, Jean-Jacques Bourdin.
- Merci d'être avec nous. Vous êtes apparenté écologiste, maintenant.
- Tout à fait, voilà.
- C'est fini, les filles, tu vois. C'est...
- Bah quoi ? Oui, c'est fini.
- Oui, oui, oui. Non, mais je me dis... Oh là là, d'entrée, ça commence, on va...
- Non, non, non, non, non.
- Après ce qui m'est arrivé à la France Insoumise, j'ai fondé avec des amis, Clémentine Autain, Raquel Garrido, Daniel Simonnet, etc., un groupe politique, ça s'appelle L'Après.
- Là, ça veut dire Association pour la République écologique et sociale.
- Nous sommes unitaires, on en parlera, ce qu'on veut faire.
- Et je siège au sein d'un groupe qui s'appelle Ecologistes et Sociales, avec des écologistes, avec des gens d'un mouvement qui s'appelle Génération, qui avait été fondé par Benoît Hamon.
- Enfin, il n'y a pas que des écologistes là-dedans.
- J'ai compris.
- Et je suis content.
- Bien, c'est un groupe de gauche. Alors...
- Oui, on est membre du nouveau Fonds populaire.
- Avant d'entrer sur les questions budgétaires qui sont importantes, puisque c'est le cœur de l'actualité politique en France, une question sur la municipale de Villeneuve-Saint-Georges.
- Vous allez soutenir la liste de Louis Boyard ? Je soutiens la victoire d'une liste de gauche.
- Il y en a deux. J'aurais préféré l'unité...
- Non, mais je veux être honnête avec vous, parce qu'on a quelques amis sur place.
- C'est difficile de prendre parti dans cette histoire.
- Ah bon ? Vous ne prenez pas parti entre les deux listes ? Non, mais c'est... Je veux dire, moi, je souhaite...
- Je regrette la division, et j'ai peur que la division amène à ce qu'à l'arrivée, il y a peut-être une mauvaise nouvelle.
- Quoique, j'en sais rien, vous savez, c'est une élection partielle.
- Quel sera le point de participation ? Certains visent beaucoup sur la mobilisation de la jeunesse.
- Peut-être vont-ils y arriver, j'en sais rien.
- D'autres sont sur un rassemblement, je n'en sais rien.
- C'est-à-dire que c'est compliqué de tirer des leçons.
- Et très modestement, ce que je pense, c'est que ça aurait peut-être été bien d'arriver à se réunir dès le premier tour.
- Et j'espère que l'union sera possible au second tour.
- Vous ne soutenez ni la liste de Boyard, ni la liste de l'autre liste de gauche.
- Ou pour le formuler autrement, je soutiens les deux, voilà.
- Non mais quand il y a la division, au bout d'un moment...
- Vous ne vous mouillez pas, remarquez.
- Oui, mais comme vous, quand on est unitaire et que les gens se divisent...
- Moi, je n'ai pas à soutenir personne.
- Non mais je veux dire, on ne peut pas tout le temps être amené sur quelque chose de manière dans laquelle je n'ai pas prise.
- J'invite les électeurs de cette commune à aller voter.
- Je les invite à essayer que ce ne soit pas la même équipe de droite qui revienne.
- Et je dis de faire attention.
- Et je dis aux uns...
Transcription générée par IA