Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, l'invité politique, Jean-Jacques Bourdin.
- Il est 8h35. Merci d'être avec nous sur Sud Radio. Notre invité politique ce matin, Nathalie Loiseau, qui est députée européenne et secrétaire nationale pour l'International du parti Horizon. Bonjour, Nathalie Loiseau.
- Bonjour, Jean-Jacques Bourdin.
- Nous allons parler d'Horizon tout à l'heure, puisqu'Edouard Philippe était en congrès premier, grand congrès, pour lancer sa candidature à l'élection présidentielle, parce que c'est clair, il sera candidat en 2027. Bien. Mais je voudrais que nous commencions avec l'actualité internationale qui est extrêmement riche, avec Donald Trump et Elon Musk, quel duo. Elon Musk, Elon Musk, qui tout à coup a fait une apparition au congrès de l'AFD, venu soutenir l'AFD.
- Extrême-droite allemande, il faut voter pour l'AFD, a-t-il dit. Et qu'a-t-il dit précisément ? « Regardons l'avenir, ne nous focalisons pas sur le passé ». Il a dit cela la veille des 80 ans de la libération du camp d'Auschwitz.
- On va arrêter de dire qu'on ne sait pas ce que pense Elon Musk. On le sait, il nous le dit. On dirait même qu'il passe son temps à nous le dire.
- C'est pas la première fois qu'il soutient le parti d'extrême-droite allemande.
- Dont je rappelle qu'il rassemble notamment des néo-nazis assumés. Des gens qui disent « Oui, oui, moi, je trouve qu'Adolf Hitler, c'était formidable ».
- Il y a eu cette polémique un peu absurde. A-t-il fait ou non un salut nazi ? Hier, hier, une affiche de l'AFD est publiée avec un homme, une femme, des enfants blonds qui font soi-disant un trou au-dessus de la tête de leurs enfants.
- Deux saluts nazis. Alors qu'est-ce qu'il faut ? Qu'est-ce qu'il faut pour qu'on accepte deux ? Qu'est-ce qu'il faut pour qu'on accepte deux ? C'est de voir que certains en Europe et Elon Musk veulent, allez, banaliser, dédiaboliser les nazis.
- Mais est-ce qu'Elon Musk est un révisionniste, un négationniste ? C'est un ultra-réactionnaire. Dans tout ce qu'il dit, dans tout ce qu'il fait, on a voulu croire, parce qu'en Europe, on est très dans le « wishful thinking », comme on dit en bon français.
- C'est-à-dire qu'on pense que tout va bien et que c'est pas la peine de s'inquiéter, parce que comme ça, c'est pas très fatigant.
- On a voulu croire que c'était un libertarien, quelqu'un qui aimait bien se passer des règles, que c'était sympa, c'était le monde d'Internet, vous savez, tous ces inventeurs un peu géniaux.
- Bon, ils n'étaient pas très pour les règles, le droit, la loi. En réalité, aujourd'hui, nos vies, nos vies sont gouvernées par des gens qui n'ont pas été élus, par les patrons de la tech.
- Ils gouvernent nos vies, ils savent tout, ils ont toutes nos données personnelles. Il n'y a pas un jour où vous n'ayez pas recours.
- À une grande plateforme d'Internet. Et aujourd'hui, ils ne se cachent plus, ils veulent gouverner, ils veulent nous dire quoi lire, quoi entendre, quoi penser.
- Et eux, ils n'ont jamais été élus par qui que...
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