Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, l'invité politique, Jean-Jacques Bourdin. Notre invité ce matin, Philippe Brun, qui est député socialiste de l'heure.
- Philippe Brun, bonjour. Bonjour, Jacques Bourdin. Alors vous n'êtes pas que député socialiste de l'heure, puisque vous négociez entre autres pour le PS avec le gouvernement sur le budget, parce que vous allez participer à partir de demain, 9h30, je crois que c'est cela.
- C'est 9h30, à la fameuse commission mixte paritaire Sénat-Assemblée. Il y aura 7 sénateurs et 7 députés. Vous allez essayer de vous mettre d'accord sur le budget, sur un texte budgétaire. C'est bien cela. Je dis pas de bêtises, hein, Philippe Brun ? Absolument, absolument, oui.
- Bon, bon. Philippe Brun, hier, après les propos de François Bayrou sur le sentiment de submersion migratoire, le PS a décidé de suspendre ses négociations sur le budget.
- Est-ce que vous allez reprendre ces négociations ? Écoutez, on a suspendu les négociations, parce que nous estimions que les mots n'étaient pas dignes du Premier ministre.
- Vous êtes vous-même animateur. Vous insultez pas les gens qui vous écoutent, vos auditeurs, qui sont de toutes les religions, qui sont de toutes les origines.
- Et nous nous pensons que le Premier ministre, il doit rassembler les Français dans un moment particulièrement difficile, rassembler aussi les forces politiques, éviter les mots qui divisent. Je ne sais pas pourquoi le Premier ministre a décidé d'enfoncer le clou hier à l'Assemblée nationale.
- En plus, en utilisant ce mot extraordinaire où il dit que les préjugés, de manière générale, se basent toujours sur des réalités.
- Bref, il a déraillé hier. Et nous, nous l'appelons au sursaut. Il y aura des explications, je crois, ce matin avec nos présidents de groupe.
- Et évidemment, après une suspension, qu'est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire que ça peut évidemment reprendre.
- Ça va reprendre ? Je crois que l'intérêt du pays, c'est que le Premier ministre s'explique, que le Premier ministre retire ses propos, que le Premier ministre rassure aujourd'hui les députés et les sénateurs, et puis qu'on reprenne les négociations pour obtenir un budget pour la France.
- Donc ça va reprendre ? J'espère que ça va reprendre. Et donc j'espère que le Premier ministre va s'expliquer auprès de nos présidents de groupe.
- Oui. Retirer ses propos. Donc ça, ça va reprendre, Philippe Brun. Vous avez tout intérêt. Est-ce que vous voulez que ça reprenne, vous, au Parti socialiste ? Oui. Je vous le dis très clairement. On a besoin d'un budget pour la France.
- Oui. Je vous le dis très clairement. On a besoin d'un budget pour la France.
- Et ce serait cataclysmique pour le pays, qu'on soit dans une situation dans laquelle les agriculteurs à qui on a promis des aides depuis février dernier n'aient pas les aides qu'on leur a promises. Ce serait cataclysmique que les aides qui sont prévues pour l'industrie, qui est en grande difficulté, ne soient pas versées, notamment pour l'industrie textile et automobile, qui est en grande difficulté. Ce serait cataclysmique que...
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