Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, l'invité politique, Jean-Jacques Bourdin.
- Notre invité ce matin, il est 8h36, Jean-Philippe Tanguy, qui est député Rassemblement national de la Somme, qui était membre de la CMP, la commission mixte paritaire Sénat-Assemblée nationale, qui s'est occupée du budget.
- Vous étiez monsieur budget du Rassemblement national. Jean-Philippe Tanguy, bonjour.
- Bonjour, monsieur Bourdin. Merci pour votre invitation.
- La France a un budget. Le gouvernement Bayrou n'a pas été censuré. Est-ce que vous êtes satisfait ? Non. Personne, en tout cas au Rassemblement national, n'est satisfait du fait que monsieur Bayrou ne soit pas censuré.
- Mais on fait de la politique avec la réalité. La réalité, c'est qu'à partir du moment où le Parti socialiste avait annoncé la trahison de son programme commun avec les Insoumis, la censure ne pouvait plus passer.
- Donc bon, les Insoumis ont voulu maintenir cette espèce d'apparence de cirque permanent pour faire croire que c'est une force d'opposition.
- Donc évidemment, c'est eux qui ont empêché Jordan Bardella d'avoir une majorité et d'appliquer un programme de rupture.
- Donc nous, malheureusement, on prend acte du fait que ces manœuvres en juin dernier ne nous ont pas permis d'être majoritaires et d'avoir appliqué un programme qui aurait bien changé les choses.
- Il n'y aura pas de bon budget tant qu'il n'y aura pas une majorité Rassemblement national.
- Mais Jean-Philippe Tanguy, si le PS avait censuré, vous auriez censuré ? Ah, les conditions auraient été tout à fait différentes parce que ça aurait eu des conséquences politiques concrètes.
- Et vous auriez censuré ? Ah ben, on ne peut pas réécrire l'histoire. Le débat aurait été différent. Les responsabilités auraient pu prendre.
- Je ne sais pas si on réécrit l'histoire. Moi, je vous pose une question simple.
- Si le PS avait censuré, est-ce que vous auriez censuré ? Je ne peux pas savoir, moi seul.
- Ah bon ? Vous ne pouvez pas savoir ? Ben non, on ne peut pas savoir parce que les conséquences n'auraient pas du tout été les mêmes.
- Il aurait fallu avoir une discussion, agir, peser le pour et le contre.
- Les conséquences auraient été totalement différentes. Là, c'était un vote de façade.
- Mais vous étiez favorable à la censure. Vous l'avez dit dimanche.
- Absolument. Oui, oui, tout à fait.
- Qu'est-ce qui vous a fait ? C'est Marine Le Pen qui vous a fait changer d'avis ? Oui, mais c'est le principe, comment dire, d'appartenir à un collectif politique.
- Vous pouvez exprimer vos arguments, vos thèses, et puis vous êtes plus forts ensemble que tout seul.
- Moi, j'ai appartenu pendant longtemps à une force politique.
- On était tout seul à Debout la France. On ne faisait rien avancer.
- Et au bout de dix ans de combat, on était toujours au même niveau qu'au tout début, malgré les vérités qu'on pouvait dire, d'ailleurs.
- Donc le collectif, c'est important. La discipline, c'est important.
- Parce que si on veut gagner contre les forces que représente Emmanuel Macron, moi, ce que j'appelle...
- C'est désormais l'extrême argent.
- Eh bien, il...
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