Retranscription des premières minutes du podcast :
- « Sud Radio, l'invité politique, Jean-Jacques Bourdin. » « Notre invité ce matin, Amélie de Montchalin, qui est ministre chargée des comptes publics, du budget en quelque sorte. Amélie de Montchalin, bonjour. » « Bonjour. » « Merci d'être avec nous ce matin sur l'antenne de Sud Radio. Alors, je vais commencer avec l'intelligence artificielle, parce que c'est d'actualité.
- Le sommet en France, sommet attendu, très attendu même. Hier, le président de la République a annoncé 109 milliards d'euros d'investissement en France.
- C'est de l'argent privé, on est bien d'accord ? » « Public et privé, parce qu'il y a dans tous les domaines, dans mon ministère par exemple, on investit déjà depuis plusieurs années pour notamment accélérer notre lutte contre la fraude.
- Les Français ne le savent pas, mais pour que les contrôles des fraudeurs soient efficaces, aujourd'hui, à peu près la moitié des contrôles sont guidés par de l'intelligence artificielle. C'est-à-dire que l'intelligence artificielle regarde toutes les données et dit « peut-être que là, il y a peut-être un cas de fraude.
- Dans la moitié des cas, ça nous aide à aller plus fort et à taper fort contre les fraudeurs. » « Alors, 109 milliards d'euros, mais combien d'argent public sur ces 109 milliards ? » « Alors, il y a une stratégie qui avait été mise en œuvre depuis plusieurs années. Ça se compte en dizaines de milliards d'euros. En fait, c'est beaucoup plus large, parce qu'il faut inclure... » « Mais l'État français va investir combien ? Je vais être encore plus précis sur ces 109 milliards. » « Alors, je ne sais pas vous dire à l'euro près, mais parce que ça concerne tous les domaines.
- Il y a évidemment des enjeux de formation de nos ingénieurs. Ça, vous voyez, toutes les écoles d'ingénieurs, déjà, contribuent à l'IA.
- Il y a des enjeux dans la santé. Les ministres de la Santé, aujourd'hui, vont regarder comment, sur le diagnostic, on accélère et on finance.
- Je vous ai parlé de mon ministère sur la fraude. Donc, en fait, ça concerne tous les domaines. Donc, on ne peut pas dire à l'euro près combien ça représente.
- Mais ce qui est certain, c'est qu'on investit pour la recherche, on investit pour l'application dans l'industrie, on investit pour que les PME y aient accès et on investit pour qu'au fond, on gagne de la productivité. » On appelle le gouvernement à créer un fonds d'investissement de 10 milliards d'euros et à injecter 5 milliards par an dans l'intelligence artificielle sur les 5 prochaines années.
- Est-ce que vous dites oui ? « Je dis oui sur le principe, puisque ça ressemble beaucoup à ce que fait déjà France 2030, qui est un très grand plan d'investissement dans l'avenir.
- Ça ressemble beaucoup à ce que fait déjà la BPI, la Banque publique d'investissement. Donc, on fera les comptes au milliard près.
- Mais ce qui est certain, c'est que les Français doivent être rassurés. On a un président de la...
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