Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, l'invité politique, Jean-Jacques Bourdin. Il est 8h34. Merci d'être avec nous. Notre invité ce matin, Christelle Morancet, présidente de la région des Pays de la Loire, vice-présidente d'Horizon, le parti d'Edouard Philippe. Christelle Morancet, bonjour.
- Bonjour, Jean-Jacques Bourdin. Merci d'être avec nous. C'est une première ici, avec moi dans tous les cas.
- Et je suis très heureux de vous recevoir, parce qu'on a beaucoup parlé de vous. Vous êtes très discrète dans les médias. Je pense que c'est un choix.
- Oui, c'est un choix. Un choix assumé. Assumé. On a beaucoup parlé de vous à l'occasion. C'était en décembre.
- Vous aviez réduit le budget de votre région. Je vais y revenir. Je rappelle que vous avez succédé à Bruno Rotailleau.
- Oui. Octobre 2017. Elle représente la politique du vide, a dit Bruno Rotailleau.
- Non. C'est méchant, ça. Je ne sais pas si c'est vraiment les mots de Bruno Rotailleau. Je ne sais pas si c'est la politique du vide.
- Vous entendez bien avec lui ? Avec Bruno, oui. Je m'entends très bien. Je l'ai régulièrement au téléphone.
- C'est quelqu'un pour qui j'ai beaucoup d'estime, beaucoup d'amitié. Et je trouve qu'il fait, à la tête du ministère de l'Intérieur, un excellent travail.
- Et il le sait, puisque moi, depuis 2022, je lui dis « Bruno, tu devrais être ministre de l'Intérieur ».
- C'est la coalition avec le gouvernement actuel. Et je suis ravie qu'il le fasse aujourd'hui.
- Vous avez failli entrer au gouvernement. On vous l'a proposé, Christelle Marancet ? Alors mon nom sort systématiquement dans chaque remaniement depuis quelques temps. Mais on me l'a proposé une seule fois.
- C'était en septembre. Et c'est Michel Barnier qui me l'a proposé.
- Qui vous l'avait proposé. Vous avez refusé. Pourquoi ? Oui, j'ai refusé. Je l'ai toujours dit. Moi, je suis à la tête de la région des Pays-de-la-Loire, une très belle région.
- Et je prends plaisir dans mon mandat. Et je n'ai pas de plan de carrière. Ce n'est pas une fin en soi pour moi.
- D'être ministre. Et j'ai encore plein, plein de choses à faire dans ma région.
- Bien. Un mot. Vous étiez LR. Vous avez quitté LR pour aller rejoindre Édouard Philippe.
- Entre Bruno Rotailleau et Laurent Wauquiez, qui préférez-vous ? Je me doutais que vous alliez me poser la question.
- Ce n'est pas l'interrogation principale de tous les Français. Je vous le dis tout de suite. Vous le savez.
- J'imagine. Mais bon. Mais je vous la pose.
- Non. Mais je connais bien les deux hommes. Ils ont une expérience.
- Beaucoup d'amitié pour l'un et l'autre. Après, forcément, moi, j'ai des sentiments plus différents avec Bruno, parce que voilà, il m'a fait confiance en octobre 2017. Et encore une fois, il fait un travail extraordinaire.
- Maintenant, c'est une élection qui concerne les adhérents LR. Et je ne suis plus adhérente LR.
- Bon. D'accord. Bon. Bruno Rotailleau, qui a décidé de passer encore à la vitesse supérieure sur le terrain de l'insécurité, il va présenter tout...
Transcription générée par IA