Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, l'invité politique, Jean-Jacques Bourdin.
- Il est 8h34. Merci d'être avec nous. Nous recevons ce matin Laurent Jacobelli, qui est député de Moselle, porte-parole du Rassemblement national et vice-président du groupe RN à l'Assemblée. Laurent Jacobelli, bonjour. Bonjour, Jean-Jacques Bourdin.
- Nous allons commencer par la situation internationale, parce qu'elle est sérieuse. Réunion de dirigeants européens sur l'Ukraine à Paris aujourd'hui.
- Il y aura là... Tout le monde sera là. Le Royaume-Uni, mais aussi l'Allemagne, mais aussi l'Italie, Mme Mélanie, mais aussi M. Sanchez, espagnol.
- Bon, le Polonais Tusk, enfin tous les dirigeants européens. Dites-moi, que veut l'Europe, selon vous ? L'Europe est tenue à l'écart des négociations avec la Russie.
- Que doit faire l'Europe ? Écoutez, on est à un point de bascule. Voilà. Certains envisagent l'escalade.
- Comme le Royaume-Uni, en imaginant envoyer des troupes en Ukraine. D'autres imaginent la paix. Mais quelle paix ? Est-ce que c'est une capitulation de l'Ukraine, auquel cas ce serait inacceptable ? Ou une paix négociée ? Vous disiez quel est le rôle de l'Europe. Mais le rôle de l'Europe est compliqué à définir, puisque l'Europe n'a pas d'existence en tant qu'État.
- Et donc n'est pas un négociateur. Quel est le rôle de la France ? J'aurais pu vous répondre. Quel est le rôle de la Pologne ? J'aurais pu vous répondre.
- Le rôle de l'Europe, je ne sais pas. Et c'est probablement parce que ce n'est pas un État qu'il est tenu à l'écart des conversations.
- La France doit jouer un rôle. C'est la France qui a toujours été indépendante des autres grandes puissances, qui a toujours eu un rôle singulier.
- Notamment, c'était la politique gaullienne, d'avoir un rôle d'interlocuteur.
- Un rôle, c'est-à-dire s'inviter aux négociations entre M. Trump et M. Poutine ? Proposer, en tout cas, oui, bien sûr, de négocier, pas seulement avec M. Poutine, mais bien évidemment aussi avec le président Zelensky.
- Parce qu'on ne peut pas avoir une négociation avec un seul côté. Parce qu'on ne va pas, à ce moment-là, vers une négociation de paix.
- Moi, ce que je regrette, c'est qu'en quelques semaines, Donald Trump...
- Il semblait vouloir avancer plus vite que nous pendant des mois.
- Je pense qu'aujourd'hui, il faut réagir. Je pense que le mot « paix » n'est plus un gros mot, ni dans la bouche des Ukrainiens, ni même de ceux que je crois comprendre, mais il faut toujours se méfier, dans la bouche des Russes.
- Et donc, allons vers la diplomatie. Ne parlons pas aujourd'hui d'être battant guerre.
- C'est bien le problème. Une paix qui convienne aux deux.
- C'est pour ça qu'on ne peut pas négocier que avec M. Zelensky, comme semble le faire un certain nombre d'États européens, ni seulement avec la Russie, comme semble vouloir le faire.
- Donc, unissons nos forces, peut-être, parce que je pense que la diplomatie et la paix doivent être l'objectif.
- Pas le réarmement absolu de l'Ukraine, pas la guerre contre la Russie, mais la paix.
- Bien. Est-ce que vous ne trouvez pas...
Transcription générée par IA